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Millau. Sébastien Sère, passionnément rugby

Sébastien Sère est l’une des figures du SOM Rugby. Joueur, entraîneur, dirigeant, copain ou supporter, ce passionné a consacré une bonne partie de sa vie au club millavois. Alors qu’il fête ses 50 ans cette année, Sébastien Sère revient sur son parcours et pose un regard tendre et plein d’espoir sur son club de cœur.

« J’ai grandi à Châteaudun, près d’Orléans, raconte Sébastien Sère. Depuis tout petit, le rugby fait partie de ma vie. Toute ma famille est passionnée et j’ai donc commencé à jouer à 6 ans. J’ai tout de suite aimé cette ambiance, le collectif et ce sport en général. On suivait déjà le Top 16 et on rêvait devant l’équipe de France ».

C’est à 18 ans qu’il commence une nouvelle vie dans la cité du gant. Une ville qui ne lui est pas inconnue, puisque son oncle, qui n’est autre que Serge Sécail, est déjà largement investi dans le club local.

10 ans en Fédérale 1

« Je signe à Millau où je joue soit ailier, soit arrière, explique Sébastien. Franchement, c’est vraiment génial, une période incroyable. En parallèle du club, je termine mon lycée ici et je rencontre les copains qui vont m’accompagner durant mon parcours de joueur et pour certains encore après ».

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Ce sportif aguerri avoue également avoir été conquis par la région.

« J’ai toujours trouvé que Millau était une ville superbe et un endroit idéal pour faire du sport, indique Sébastien Sère. Je dirais même que je la découvre plus aujourd’hui, en prenant le temps de faire du vélo par exemple ». Le joueur va évoluer en Fédérale 2 avec le SOM, puis 10 ans en Fédérale 1, au cours d’une période qui restera parmi les plus marquantes pour le club. Ferrero, Caramel, Fantou, Hautcœur et bien d’autres, le collectif est solide et les performances au rendez-vous.

« J’avais vraiment cette fibre d’entraîner les petits »

Une aventure qui va permettre de tisser des liens, qui seront déterminants dans le développement du club quelques années plus tard. Comme beaucoup, l’adieu aux terrains ne sera qu’une courte pause et un changement de posture pour Sébastien Sère. « J’arrête à 33 ans, l’année où l’on est champion de France avec l’équipe B. Je donnais déjà des coups de main à l’école de rugby de temps en temps quand j’étais joueur et c’est quelque chose qui me plaisait ».

Il faudra donc à peine quelques semaines pour que l’ancien joueur trouve une nouvelle place dans le club. « Un jour, je suis venu pour observer les tout petits, ils étaient 25, avec un seul éducateur. Je me suis dit que ce n’était pas possible. J’ai proposé mon aide et puis on s’est super bien entendus, autant avec les éducateurs qu’avec les enfants. J’avais vraiment cette fibre d’entraîner les petits ».

« Pour perdurer, il faut préparer l’avenir »

Sébastien Sère devient rapidement responsable de l’école de rugby et participe à une grosse phase de structuration du club. « Il y a beaucoup de choses qui sont mises en place pour grandir et évoluer. Je pense au développement des scolaires avec Nicolas Costes ou de la section féminine avec Johan Bernad. Il y a également le fait de pouvoir avoir des salariés, c’est une sacrée étape de franchie. Après, on a aussi la chance d’avoir un terreau exceptionnel avec notamment des moniteurs de sports très compétents qui interviennent dans les écoles et participent à cette dynamique ».

Aujourd’hui, Sébastien entraîne les U18, qui évoluent au niveau national et fait également partie du comité directeur du club.

Comme toujours, il est très attentif à la vie du SOM Rugby et sait que, malgré tout le chemin parcouru, il est nécessaire de continuer à travailler pour confirmer cette dynamique.

« C’est un club qui a beaucoup évolué et ça se traduit sur le terrain. Je suis tellement content, quand je viens au stade le dimanche, de voir des gamins qu’on a entraînés, qui évoluent en seniors. En plus, j’ai mes deux garçons qui font partie de l’effectif, comme beaucoup de fils de ma génération d’ailleurs. Après, les résultats, c’est une chose, mais ce qui est important, c’est avant tout la dynamique. Ça passe par une remise en question permanente. Pour perdurer, il faut préparer l’avenir et assurer le renouvellement de l’équipe encadrante ».

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