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Millau. « La situation de la SAM est un exemple probant du non-acte dont fait preuve le Gouvernement »

« Pour l’industrie, pour l’emploi ». Ce mardi soir, après Villefranche-de-Rouergue et avant Capdenac et Decazeville, une petite cinquantaine de Millavois et de Saint-Affricains se sont rassemblés devant la sous-préfecture de Millau à l’appel de l’union locale CGT, en soutien aux 330 salariés de la Société Aveyronnaise de Métallurgie basée à Viviez, placée en liquidation judiciaire.

« L’idée, c’est de leur dire qu’on est là et que l’on se bat pour eux. Même si vu de Millau ça nous parait un peu loin, cela peut quand même avoir un impact énorme, d’autant qu’il y a aussi la Bosch… », a expliqué Céline Tabariès, secrétaire de l’union locale CGT Millau.

L’exigence d’un « engagement clair » au plus haut niveau de l’Etat

« Nous vous faisons part de notre colère, parfois de notre agacement, et prochainement de notre révolte face au manque de courage politique dont fait preuve le Gouvernement actuel concernant la défense de l’activité industrielle en zone rurale, a scandé Céline Tabariès, en s’adressant symboliquement au sous-préfet de l’arrondissement de Millau. Les propos tenus par la préfète tentent de vous faire croire à son engagement sans faille dans ce dossier. Mais il n’en est rien ! Quels sont les actes des représentants de l’état pour la sauvegarde des 330 familles de la SAM ? La situation de l’entreprise SAM est un exemple probant du non-acte dont fait preuve le Gouvernement. »

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Les syndicalistes demandent de transmettre « au plus haut niveau de l’Etat » leur exigence d’un « engagement clair » pour le maintien et le développement de l’activité industrielle en zone rurale.

« L’Etat étant actionnaire principal de Renault (le principal client de la SAM, NDLR), nous exigeons de ce gouvernement beaucoup plus de fermeté et une action véritable et réelle auprès de la direction de Renault concernant la SAM », a déclaré Céline Tabariès. Avant de demander « une réponse de la part du Premier ministre sur la raison pour laquelle il n’a pas saisi le procureur de la République afin qu’il attaque la décision prise par le tribunal de commerce de Toulouse de mettre la SAM en liquidation judiciaire. »

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