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Millau. Ils sont (toujours) là

Malgré une chaleur accablante, ils étaient environ 300 « citoyens en colère contre le passe sanitaire » à manifester cet après-midi dans les rues de Millau.

Un défilé mené tambour battant, la température écourtant un peu les traditionnels discours. Partis de la place de la Capelle vers le Mandarous, la sous-préfecture, la gare, l’avenue Alfred-Merle pour un retour vers le Mandarous, sous l’œil parfois incrédule et les quolibets de passants qui souhaitaient à chacun « d’attraper le Covid », les manifestants ont battu le pavé avec toujours la même énergie, en criant haut et fort les slogans à la mode dans tous les coins de l’Hexagone : « liberté, liberté », « la rue, elle est à nous », « on est là, on est là… », « Rejoignez-nous, ne vous résignez pas », ou encore « Macron, ton passe, si tu savais… »

Et ils ne comptent pas en rester là, en appelant à une meilleure organisation. Christophe, un citoyen empêché d’aller dans les bistrots, a proposé à l’assistance d’organiser « une pause-café citoyenne » samedi prochain, devant la sous-préfecture. Le rendez-vous a été validé.

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« Une urgence sanitaire certes, mais surtout une urgence sociale et écologique », affirme Pierre-Jean Girard (Sud Santé Sociaux). Le délégué syndical aussi rappelé la grève générale lundi à l’hôpital de Millau en demandant au personnel médical de ne pas communiquer leur statut vaccinal. « Ils ne pourront pas faire sans nous, assure-t-il. Hier héros, aujourd’hui montrés du doigt, demain éjectables, c’est inacceptable ! »
Selon les manifestants, « une minorité éclairée peut s’opposer à une dictature qui ne dit pas son nom ».

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