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Une troisième piste à l’étude pour la liaison cyclable entre Millau et Aguessac

Par courrier du 13 octobre 2020, Emmanuelle Gazel, présidente de la Communauté de Communes de Millau Grands Causses, a sollicité Aveyron Ingénierie, établissement public présidé par Jean-François Galliard, pour demander l’étude de différents scenarii de liaison vélo entre Millau et Aguessac, en s’appuyant sur les études existantes.

Deux options avaient été envisagées par certains : une empruntant une voie de la D809 au niveau des 2×2 voies, rive droite du Tarn dans le sens Aguessac Millau, l’autre passant par la D187 entre Millau et Paulhe, sur la rive gauche.

C’est finalement une troisième voie qui a été présentée aux élus concernés par Laurent Carrière, directeur des routes et Thierry Varoquier, responsable de la subdivision sud, ce vendredi soir à Aguessac.

En présence de Jean-François Galliard, président du Conseil départemental et de représentants des associations Tadam et In’VD, les techniciens du département ont dévoilé l’option qui devrait être retenue.

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5.800 m de pistes totalement cyclables

Le tracé étudié permet de relier le secteur de Cureplat, à Millau, au terrain de football, à Aguessac, en rive droite du Tarn, en passant par le stade, le complexe nautique et la rue de la Prise d’Eau.

Une partie médiane de ce tracé longe la voie ferrée, entre les lieudits « Le Rouquet », au nord du jardin du Chayran jusqu’à « Côte Rouge », à l’entrée sud d’Aguessac. Au total, 5.800 m linéaire sur plan de pistes totalement cyclables.

Laurent Carrière, directeur des routes et Thierry Varoquier, responsable de la subdivision sud, présentent les premiers éléments de cette étude commandée par la Communauté de communes Millau Grands Causses aux services du département.

Le projet a été présenté par Aveyron Ingénierie et les services techniques de la communauté de communes à M. Michaud, responsable de l’Unité Mixte à SNCF Réseau lors d’une réunion le 20 avril puis lors d’une visite terrain le 28 avril. Le tracé proposé et les principes des dispositions techniques associées ont été validés par la SNCF.

Cette étude est donc en phase de finalisation, mais les travaux ne devraient pas être entrepris tout de suite. Trois ans ? Cinq ans ? Personne ce soir n’était en mesure de répondre. D’une part, le coût de ce projet pourra être évalué avec précision seulement quand les travaux de débroussaillage et les levés topographiques auront été entrepris, et d’autre part les travaux ne pourront être envisagés que quand ils auront été budgétisés…

« Il faut les budgets », a prévenu Emmanuelle Gazel en rappelant l’état des finances publiques. « Nous n’en sommes qu’à la phase d’investigations, mais en quelques mois nous avons été plus vite que ces quinze dernière années. Nous avons la volonté forte d’engager ce projet, néanmoins il y a les contraintes de la réalité… »

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