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Sud-Aveyron. « Syndicalisme : santé et vie sociale, quel avenir » ?

Le Covid-19, ce petit quelque chose d’invisible chamboule notre vie. Ce virus remet en question l’ordre établi.

Par son ampleur et sa vitesse, il bouleverse nos comportements, nos habitudes. La pandémie qu’il génère provoque une crise profonde et durable qui remet en cause l’individualisme et le fonctionnement de notre société qui engendre des bouleversements, des difficultés, des souffrances et des décès.

Le combat mené contre elle passe par le confinement des personnes. Cette situation aiguise les tensions, des certitudes deviennent incertitudes, des forces s’effondrent, des conflits naissent, doutes et craintes s’installent. Dans le même temps, cela nous oblige à trouver des idées et des solutions, l’imagination travaille. Des initiatives d’entraides citoyennes s’organisent. Ainsi, s’exprime une reconnaissance du personnel qui travaille dans la santé, les services, la production… Dans le quotidien, la quantité de déplacements diminue, le temps de faire s’allonge. Les relations de voisinage et la vie de famille sont impactées. Des liens de proximité se créent. Les circuits courts alimentaires se valorisent… Sur les réseaux sociaux et médias, des propositions nouvelles sont accessibles malgré le flux d’informations fortement anxiogènes. Il est possible de se divertir, de découvrir, d’apprendre… les échanges sont souvent créatifs, attentionnés et porteurs d’humour. Tous ces changements de comportement et d’attitudes témoignent d’une capacité d’adaptation. Ils montrent un possible savoir-vivre autrement malgré la difficile période que nous traversons.

Le coronavirus n’est en rien responsable, de notre mode de production et de consommation, ni de nos échelles de valeurs. Son développement a mis en évidence la fragilité de notre façon de vivre et demande une mutation de la société avec ses risques de régression économique, sociale et écologique.

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Pour éviter le pire, il est important de subir le moins possible en agissant. Les actions et combats menés individuellement ou collectivement confortent l’espoir du mieux vivre ensemble. Actuellement, de nombreuses initiatives font partie des forces capables de promouvoir un changement de société. Par exemple celles des actions qui depuis un an sont liées aux 66 propositions du pacte social et écologique. Elles sont défendues par l’alliance et la solidarité de 55 organisations, ONG et syndicats, dont la CFDT. Elles revendiquent le pouvoir de vivre aujourd’hui et demain, dans la dignité et le respect.

Transformer la société vers plus de justice et préparer son avenir fait appel à la responsabilité de chacun dans sa vie sociale, son lieu de travail. Les réformes doivent porter sens et ne pas être qu’affaires comptables. Elles nécessitent pour nos dirigeants et gouvernants une qualité d’écoute et de prise en compte des propositions des représentants des corps intermédiaires dont font partie les syndicats des travailleurs.

La CFDT.UL Sud Aveyron.

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