Desservant anciennement le moulin à blé à huile du couvent des Augustins à partir de l’étang de la Filature, le vénérable canal supporte difficilement le poids des ans.
Il était l’une des nombreuses possessions du couvent des Pères Augustins mentionné sur le compois de la ville en 1572. Ce premier cadastre, rédigé en langue d’oc, décrit sommairement les estimations des parcelles et des biens, daté de l’an 1572 il est connu grâce à une copie réalisée par le notaire Raymond Majorel.
De nos jours, ce canal a un trajet inchangé : une dérivation depuis la Filature au travers de 10 jardins pour retrouver le lit principal du ruisseau du Lévejac. Chaque année, les propriétaires ou exploitants de ces tènements traversés consacrent une matinée de travail en commun à son entretien : nettoyage de ses bordures, curage du chenal, afin de faciliter l’écoulement de son eau.
Mais aujourd’hui sur une soixantaine de mètres, sa rive gauche en partie éboulée présente de nombreuses échappatoires où la précieuse eau se répand dans autant de fuites dommageables à son fonctionnement. Une rapide et importante réparation serait souhaitable et particulièrement bienvenue.