En marge de ses mandats de conseillère régionale et de présidente de la Communauté de communes Millau Grands Causses, Emmanuelle Gazel, maire de Millau, s’est rendue mercredi à Toulouse pour rencontrer Jean‑Louis Pech, PDG du groupe Actia. Objectif : défendre le site de Saint‑Georges, menacé par un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).
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Lors de cet entretien qualifié de « rassurant et positif », M. Pech a réaffirmé son attachement « à l’implantation du groupe dans les territoires et à Saint‑Georges ». Il a salué l’« engagement et la compétence des salariés » ainsi que la « force de l’écosystème local pour soutenir les entreprises ».
Fort de ces constats, le dirigeant s’est engagé à « revenir sur le PSE annoncé et à travailler sur une proposition intermédiaire », visant à réduire le nombre de suppressions d’emplois et à maintenir une part plus importante de la production sur le site du sud Aveyron. Cette orientation devrait offrir un compromis entre les exigences économiques du groupe et la préservation de l’emploi local.
Cette étape marque un tournant dans le dossier Saint‑Georges, où un PSE initialement prévu comme drastique laissait craindre la disparition d’une partie substantielle de l’activité. Grâce à l’intervention des élus locaux et à la mobilisation des équipes, un plan alternatif moins pénalisant devrait être soumis dans les semaines à venir.
En conclusion, Emmanuelle Gazel a rappelé qu’« en agissant ensemble et de façon constructive, on apporte le plus de solutions face aux difficultés ». L’avenir du site de Saint‑Georges dépendra désormais de la capacité de tous les acteurs à consolider cette approche concertée.