L’annonce est tombée le mercredi 20 mars : ACTIA Railway, filiale du Groupe ACTIA spécialisée dans les systèmes embarqués pour le ferroviaire, a présenté à son Comité Central d’Entreprise un projet de réorganisation qui prévoit la suppression de 46 postes sur son site principal de Saint-Georges-de-Luzençon.
Dans un communiqué daté du lundi 24 mars, l’entreprise justifie cette décision par un « repli majeur attendu pour les activités de ce site sur les trois prochaines années », malgré une année 2024 marquée par un niveau d’activité « correct », porté notamment par la croissance du marché ferroviaire.
Face à cette baisse anticipée et à un « niveau trop élevé de certains coûts qui obère sa compétitivité », ACTIA Railway affirme avoir déjà engagé plusieurs actions pour limiter l’impact de cette conjoncture défavorable. Mais celles-ci « s’avèrent malheureusement insuffisantes pour assurer la pérennité de l’entreprise ».
Le projet présenté s’inscrit dans un Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE). ACTIA indique mesurer « les impacts d’un tel projet sur les équipes et sur le territoire » et s’engage à mettre en place des « mesures d’accompagnement renforcées et individualisées ». Parmi elles : un plan de départs volontaires, des incitations à la mobilité interne au sein du Groupe, ainsi que des aides à la mobilité externe.
L’entreprise assure que cette réorganisation doit permettre de « poursuivre sa stratégie de développement sur le marché du ferroviaire », en se recentrant sur ses activités commerciales, de services et de Recherche et Développement. Le Groupe ACTIA réaffirme par ailleurs son ambition de « développer l’activité ferroviaire en misant sur l’innovation, la capacité R&D et un service de proximité renforcé avec ses clients », dans une logique de « croissance durable ».
Ce projet de réorganisation ouvre désormais une phase de concertation avec les partenaires sociaux.
