« Face aux pressions croissantes exercées sur les agents de l’Office Français pour la Biodiversité (OFB) », la Fédération pour la Vie et la Sauvegarde des Grands Causses exprime son soutien.
La Fédération pour la Vie et la Sauvegarde des Grands Causses souhaite apporter tout son soutien aux agents de l’Office Français pour la Biodiversité qui font l’objet, au niveau national, de pressions inacceptables. Ces agents sont là pour faire appliquer une réglementation décidée par l’Etat.
Ces règles permettent, entre autres, de préserver le fonctionnement des écosystèmes (marin, forestiers, lacustres, caussenards, etc.), ceux-là mêmes qui sont en mesure de nous « sauver », ou plutôt d’amoindrir des impacts irréversibles dans ces périodes de grands dérèglements climatiques, observés par tout un chacun, où qu’il se trouve.
Or les agents sont pris pour cible alors qu’ils veillent avant tout au bien COMMUN, pour notre avenir à tous. Ces agents ont pour mission de contrôler que les règles décidées par le gouvernement en matière d’environnement sont bien appliquées.
Alors, vaut-il mieux faire changer les lois, ou changer de modèle économique ? Faire changer les lois, mais à quel prix ? Les plus de 3.000 agents de l’OFB, dont 1.700 sur le terrain, sont chargés de faire respecter les règles en matière d’usage des pesticides, d’arrachage de haies, de drainages, de respect des arrêtés sécheresse, de contrôler les chasseurs, de lutter contre le braconnage ou le trafic d’espèces protégées. Mais les agents sont AUSSI là pour accompagner des changements à opérer pour faire en sorte que cette biodiversité soit préservée.
Face à l’avidité des lobbys de l’agroalimentaire, des énergies renouvelables sans scrupules, la planète est bien entendu en grand danger. Interpellée au Sénat sur ces attaques, la ministre de la Transition écologique a exprimé son « soutien le plus ferme aux agents de l’Office Français de la Biodiversité, eux qui sont en première ligne dans la protection de notre environnement, la protection de la qualité de notre eau et la préservation de notre biodiversité» qui sont nos seules ressources vitales : des sols vivants, des « vraies » forêts, des mers et des océans, de l’eau potable… sans qui la vie sur Terre ne sera plus possible. « Plutôt que de taper sur les contrôleurs, il faut se poser la question des normes que l’on veut avoir pour notre environnement. De quoi avons-nous besoin ? Est-ce que nous voulons de l’eau potable ? »
Fédération pour la Vie et la sauvegarde du pays des Grands Causses
Email : contact@fedegrandscausses.org
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