Millau. 2250 interventions pour les sapeurs-pompiers cette année

La cérémonie de la Sainte-Barbe avait lieu ce matin, au Centre de Secours de Millau. En présence des élus et représentants des autorités, les sapeurs-pompiers millavois ont assisté à la décoration de leurs camarades, ainsi qu’aux traditionnelles promotions. Les soldats du feu ont ensuite rendu hommage à leurs camarades tombés dans l’exercice de leur fonction.

2250 interventions en 2024

Cette matinée était également l’occasion, pour le capitaine Benoît Tomczak de dresser un bilan de l’année écoulée. « L’activité opérationnelle du secteur de Millau pour l’année 2024 est en légère baisse par rapport aux années précédentes, avec plus de 2250 interventions, a expliqué le chef du centre de secours. La répartition, inchangée, est le reflet des statistiques nationales avec 81 % de secours d’urgence aux personnes, 7,5 % d’incendies et 11,5 % pour les interventions diverses ».

Incendie, secours , inondation : les interventions marquantes

Parmi les opérations les plus marquantes de l’année, Benoît Tomczak a évoqué l’incendie du clocher de l’église de Veyrau (8-9 avril 2024), le sauvetage de 25 personnes dont 20 adolescents en perdition, entre les deux chaussées du Tarn (Vieux Moulin et la Glacière) à Millau (19 mai 2024), l’incendie du restaurant le Bastringue (20 juin 2024) ou encore l’incendie d’un immeuble rue Droite avec le sauvetage d’une personne et une propagation au quartier évitée (10 août 2024).

« Je n’oublie pas l’engagement des sapeurs-pompiers millavois pour l’épisode météo dévastateur dans le bassin et à Saint-Laurent-d’Olt mais aussi pour des renforts extérieurs à notre département », a ajouté le capitaine.

Des effectifs stables

Les effectifs du Centre d’Incendie et de Secours de Millau sont composés à ce jour de 119 sapeurs-pompiers, dont 23 sapeurs-pompiers professionnels et 96 sapeurs-pompiers volontaires.

Un effectif qui est resté « stable par rapport aux années précédentes et les départs sont compensés sans trop de difficulté par les arrivées », comme l’indique le chef du centre de secours, qui apporte néanmoins un bémol. « Pour pouvoir former un chef d’agrès, six ans au minimum sont nécessaires, affirme Benoît Tomczak. Entre l’envie, le turnover et le raccourcissement de la durée de l’engagement, l’avenir peut devenir rapidement inquiétant. »