S’il est tout à fait normal qu’une élue d’opposition s’exprime dans les médias locaux et autres réseaux sociaux, nous ne pouvons pas tout admettre et laisser dire n’importe quoi.
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Madame Haumaitre, dans sa longue liste de récriminations, oublie une chose essentielle à savoir que toutes les questions qu’elle pose trouvent systématiquement une réponse. Que ce soit au sein des commissions dans lesquelles elle siège, ou durant les séances du Conseil municipal les réponses lui sont toujours apportées, dans un souci constant de transparence et de clarté, afin d’éclairer sa réflexion et de nourrir le débat démocratique.
C’est pourquoi nous regrettons profondément son choix de ne pas s’investir pleinement lors du Débat d’Orientation Budgétaire (DOB). Ce moment constitue pourtant un temps fort de la démocratie locale, permettant à tous les élus, majorité comme opposition, d’exprimer leur vision pour l’avenir de la commune. Mme Haumaitre a choisi de mettre de côté cette occasion précieuse. Elle a choisi une nouvelle technique : silence radio en conseil, mais faire beaucoup de bruit ailleurs.
Nous aurions sincèrement apprécié connaître ses positions, sa vision pour notre commune, ainsi que ses propositions budgétaires. C’est le rôle d’une élue d’opposition que de dialoguer, de proposer et de participer activement à ces débats. Or, elle a décidé de rester silencieuse.
Cette attitude ne contribue en rien à enrichir les débats ou à faire avancer les intérêts de nos concitoyens. Il en va de même pour d’anciens élus d’opposition. Eux, par esprit de revanche, ont choisi de jouer avec la démocratie en démissionnant avec pour seul objectif de reprendre le pouvoir alors que les Millavoises et les Millavois les en avaient écartés.
Plutôt que d’assumer leurs responsabilités, de confronter les idées, ils ont souhaité faire le jeu de la manœuvre politicienne. Depuis leur échec électoral et l’échec de leur démission calculée, ils se dressent, dans les journaux et les réseaux sociaux, en parangon de la bonne gestion, là où ils avaient laissé une situation financière totalement dégradée à la fin du mandat précédent.
La seule et véritable victime de tous ces agissements est, en réalité, la démocratie locale elle-même.
Les élus de la majorité municipale
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