Ce lundi 11 novembre avait lieu la traditionnelle cérémonie de commémoration de l’armistice de 1918. Pour se souvenir de la fin de la Première Guerre mondiale, élus, représentants des autorités, des anciens combattants et scolaires se sont retrouvés au parc de la Victoire.
De nombreux Millavoises et Millavois ont également répondu présents, pour cette cérémonie. La commémoration a débuté par le rappel des « actions de la Croix Rouge pendant la 1re Guerre » par Janine Amalvy.
« Tout au long de ces 4 ans de guerre, la Croix rouge mettra en place près de 1500 hôpitaux auxiliaires dans la zone arrière, 89 infirmeries de gare et 90 cantines de gare, fonctionnant avec 68 000 infirmières diplômées a rappelé la bénévole millavoise. »
Ce sont ensuite les élèves des établissements de l’école du Puit de Calès, ainsi que des collèges Jeanne d’Arc, Marcel Aymard et Jean Vigo et du Conseil Municipal Junio qui ont lu des correspondances, témoignages d’époque et le message de l’Union française des Anciens Combattants.
Puis, Michel Durand a pris la parole en tant que premier adjoint à la Ville de Millau et délégué aux Anciens Combattants.
« Ils avaient 17 ou 25 ans et étaient paysans, boulangers, menuisiers, forgerons, gantiers, instituteurs, étudiants, ouvriers, bourgeois ou enfants des colonies françaises d’alors… a expliqué l’élu. Mais le destin en décida autrement lorsqu’ils devinrent soudainement le dimanche 2 août 1914 artilleurs, fantassins, brancardiers… pendant quatre longues et horribles années alors qu’ils pensaient être rentrés bien avant la fin de l’année. Ce qu’ils ont fait, c’est plus qu’on ne pouvait demander à des hommes de faire et pourtant ils l’ont fait. Ne l’oublions jamais ! »
Les prises de paroles se sont conclues avec la lecture par Véronique Martin Saint Léon, sous-préfète de l’arrondissement de Millau, du message du ministre des Armées.
« Au fil de notre histoire, les soldats morts pour la France, ceux tombés pour le service de la Nation, ou pour le service de la République nous disent les pérennités françaises a écrit le ministre. Toujours, nos armées sont là pour accomplir la mission. C’est pourquoi, réunis au pied du monument aux morts, élu, anciens combattants de toutes les générations du feu, enfants des écoles, nous ne sommes pas seulement la garde des morts, nous sommes d’abord les sentinelles des vivants. »
La cérémonie s’est achevée avec le dépôt de gerbes séquencé et la Marseillaise entonnée par les enfants des écoles publiques et privées de la Ville, ainsi que des résidants du Foyer Soleil, sous la direction de Marine De Sola, professeure de chant, accompagnés par l’Harmonie du Sud-Aveyron.