Ada et Robin Bisch : deux danseurs de haut vol qui font swinguer Millau

Aurélien Trompeau
Aurélien Trompeau
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© Agence Millau communication, Aurélien Trompeau

Arrivés du Gard pendant la crise du COVID, Ada et Robin Bisch sont bien décidés à faire souffler un vent de swing sur le Sud-Aveyron. Avec leur école Hot Swing Dances, ils proposent à plus de 165 élèves, des cours hebdomadaires à Millau, Saint-Affrique et à l’Hospitalet du Larzac.

En parallèle, Ada et Robin animent des ateliers dans les écoles et dispensent régulièrement des stages, aux quatre coins de la France. Le duo a même trouvé le temps de faire éclore un festival baptisé « Swing au Larzac », qui se déroule au mois de juillet à la Couvertoirade. Rencontre avec ces professeurs passionnés, qui font danser Millau.

Comment êtes-vous venus au swing et qu’est-ce qui vous a séduit dans cette danse ?

Robin : « ’ai découvert la danse à 7 ans, grâce à mes parents. D’abord le rock, puis le swing. J’ai eu la chance d’apprendre à danser, à Montpellier, avec des précurseurs. J’ai tout de suite accroché avec le côté fun du swing. Il y a également eu un coup de cœur pour la musique jazz, qui est complètement liée à ce mouvement ».

Ada : « Même si j’adorais danser, j’ai plutôt un parcours de gymnaste. Je m’y suis mis un peu tard, vers 23 ans. J’ai adoré le Lindy et puis nous nous sommes mis en couple avec Robin, qui était mon professeur. Comme je me débrouillais pas mal, j’ai rapidement fait des scènes à ses côtés et l’aventure a commencé ».

Pourquoi avoir fait le choix de s’installer en Sud-Aveyron ?

Ada : « Il y a 15 ans, on a décidé de tout lâcher pour vivre à 100 % du swing. Il a fallu beaucoup travailler et nous avons réussi à développer notre activité, avec des cours à Montpellier, à Nîmes et à Alès. Nous habitions à Quissac dans le Gard qui était un point central. Puis, il y a eu le COVID. Nous sommes allés nous confiner sur le Larzac, dans la maison de ma famille.

On s’est senti bien dans ce havre de paix et nous avons eu l’opportunité de donner des stages à Millau à la sortie du confinement. Du coup, nous avons décidé de franchir le pas ».

Comment se passent vos cours ? Est-ce accessible à tout le monde ?

Robin : « Les cours ont lieu de manière hebdomadaire à Millau, Saint-Affrique et à l’Hospitalet du Larzac. Ils durent en général 1h et sont accessibles à toutes et tous, quel que soit l’âge ou le niveau sportif. On va développer le sens musical, le rythme, l’équilibre et le côté social ».

Ada : « Notre objectif est que nos élèves puissent arriver à danser en soirée. C’est dans cet esprit qu’on organise aussi le festival Swing au Larzac au mois d’août ou plus régulièrement des tea partys, pour faire découvrir le swing ».

Vous avez développé un panel de prestations autour du swing, notamment dans les écoles, quelles vertus pédagogiques peuvent avoir vos interventions.

Ada : « Effectivement, en plus des cours, des stages et des shows, nous intervenons dans les écoles auprès des classes de maternelle et de primaire. Les objectifs sont multiples. Il y a le travail autour de la musique et de la danse, qui favorise la motricité pour les plus petits, peut dédramatiser le rapport au corps pour les plus grands et de manière générale éveil au rythme. Il y a aussi toute une dimension culturelle avec l’étude de cette danse et cette musique qui marque l’entre-deux-guerres. Enfin, la préparation d’un spectacle en fin d’année est toujours un moment fort en émotion, où chacun apprend à travailler en groupe et à se dépasser ».

Contact et infos : Facebook Hot Swing danses

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