À l’arrivée matinale sur la place du Ravelin des premiers disciples du vide-greniers ce jeudi 15 août, pas de surprise, les escaliers de Mgr Affre étaient tapissés de l’éphémère décoration florale traditionnelle.
Pour les observateurs, une affaire de gros bras si l’on en juge par le volume et le poids de certaines décorations déplacées pour un temporaire emprunt.
Des marches où s’empilaient pots, vases, jarres même une comporte le tout amené plus ou moins soigneusement de nuit, à la grande anxiété de leurs précautionneux propriétaires.
La bruyante équipée de déménageurs perpétue ainsi cette animation du 15 août dont l’origine récente serait liée aux années soixante. Pour les jeunes de l’époque, une certaine attirance pour les fleurs et la décoration estivale du village, alors pour le point d’orgue de la ruée des touristes, le 15 août, cette manifestation nocturne est devenue coutumière.
Un nouvel us qui pourrait s’ajouter à celui de la cornaillerie du lundi de Pâques avec là aussi la nomination souhaitée d’un « cap de jouven » afin de garantir la bonne marche de l’événement et d’en limiter les toujours fâcheux débordements.
Quant au rendez-vous du déjeuner aux tripoux et du vide-greniers, pas de risque d’insolation, mais une température idéale pour toutes et tous, marchands et chalands avec à la clé un bon appétit et rien que des affaires à l’image du stand de la bibliothèque qui proposait tous ses livres à une vente où c’est l’acheteur qui fixait le prix.