Nul besoin d’équipements modernes, ni de groupes musicaux extravagants, ni de chapiteau imposant, ni de nappes damassées, juste de vrais bénévoles soucieux de créer de la fraternité dans le village : alors son âme s’en trouve exaltée.
Ainsi, ce dimanche 4 août, le groupe des chasseurs avait préparé leur repas annuel dans le pré, à l’ombre des frênes, au pied de notre Tour hospitalière, elle aussi restaurée il y a quelques dizaines d’années par d’autres bénévoles et leurs chantiers.
Du sanglier, du chevreuil étaient à déguster, préparés avec amour et compétence par les meilleurs cuisiniers (bénévoles bien sûr) du groupe. Une bonne centaine d’habitants et amis et notre doyenne (103 ans) en dehors de tout officiel ou élus, s’en est régalé. Des musiciens, tous locaux bien sûr, ont créé de l’animation sans chichi, du coup des chanteurs spontanés ont pris le micro et du public s’y est associé.
Le mois dernier, le 11 juillet, c’est aussi au pied de cette même Tour qu’un gros millier de mélomanes a apprécié la virtuosité du violoncelliste Gautier Capuçon, le même que tout le pays a admiré trois jours plus tard à la télé lors du concert du 14 juillet devant l’Hôtel de Ville de Paris. Lui aussi avait loué avec enthousiasme « la qualité de l’organisation de cette soirée, rare », nous a-t-il dit.
Parler du lien social est à la mode, le faire c’est mieux ; ainsi nos chasseurs ont aussi pris l’habitude, dès les beaux jours, de mettre en place tous les mois, dans un endroit différent du village, un apéro bon enfant où l’on s’y rencontre, palabre et découvre les nouveaux venus. Ainsi le village vit. Cet exemple peut être répété, car l’expérience en démontre tous les bienfaits.
JG – LM