Symbole parfois discret, mais oh combien efficace et largement représentatif du modernisme et du progrès dans la course à la communication : les grandes oreilles.
Question téléphonie, elles ont remplacé les vénérables lignes aériennes ou souterraines des fils de cuivre acheminant le long des routes les signaux électriques vecteurs des communications orales.
Deux paraboles autrefois juchées au sommet d’un mat métallique au point culminant de la colline des Espeyrières, altitude 636 mètres, face au mini central répartiteur des lignes installé près du lotissement Saint-Ferréols. Un équipement déplacé à une altitude inférieure sur le même site et accroché, cette fois, au pied d’un poteau. Moins visibles certes, sauf pour les nombreux « caminaïres » empruntant dès les premiers rayons de soleil l’un des circuits proposés autour de la patrie de Mgr Affre.
Sur ce site, les anciennes constructions de poteaux ou pylônes voisinent une vénérable « borie » témoin de l’activité agricole exercée en son temps par cette besogneuse race à la fois laborieuse et généreuse des enfants de Saint-Rome-de-Tarn.
Quelques siècles plus tard, de ce mini-balcon dominant la cité, le point de vue élevé permet le repérage de l’antenne ID 1610285 érigée sur le site de La Laune (commune du Viala-du-Tarn) pour le relais de l’opérateur Orange et encore le mât de la TNT (Télévision Numérique Terrestre) élevé près du hameau du Mazéga.
Autant d’oreilles ou équipement incontournables dans le développement progressif de la communication ; un nouvel « eldorado » financier dans la compétition aux toujours nouvelles et performantes technicités d’avant-garde.
