Sud-Aveyron. Beaucoup de pluie en juin, mais un impact limité sur la ressource en eau souterraine

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Sud-Aveyron. Beaucoup de pluie en juin, mais un impact limité sur la ressource en eau souterraine

Le bulletin hydrologique du Parc naturel régional des Grands Causses du 7 juillet souligne un mois de juin excédentaire, mais un impact limité sur la ressource en eau souterraine.

Une première pour ce début de mois de juillet, avec une pluviométrie annuelle qui passe tout juste au-dessus de la moyenne (396 mm, +2% selon les données de la station météo de Soulobre à Millau ). Résultats d’un mois de juin excédentaire dont les mesures le classent comme le plus pluvieux du premier semestre 2023 (144 mm, +138 % en juin).

Après une année 2022 alarmante et un début 2023 déficitaire – janvier (26,1 mm, -23%) et février (14,1 mm, – 70%) –, les précipitations des mois de mars (97,5 mm, +129%) et de juin permettent de revenir à des niveaux pluviométriques stables. Une situation enfin conforme à la moyenne, mais avec des répercussions hydrologiques inégales sur le territoire.

Sur la source du Ségala, à Lapanouse-de-Sévérac, les débits sont désormais supérieurs à une année hydrologique moyenne. À Nant, sur le Durzon, les derniers épisodes pluvieux n’ont eu qu’un impact modéré, avec des débits qui demeurent similaires à une année sèche (2003). Plus au sud sur le Cernon, avec des niveaux qui ne sont remontés que partiellement, l’impact est toujours très limité. Secteur du Rougier à Brusque, aucun effet notable n’a été constaté sur la source de Céras, si ce n’est, qu’un ralentissement de la décrue débutée en avril.

Bénéfiques pour les milieux, mais trop tardives pour une recharge efficace des aquifères, les dernières précipitions n’ont eu qu’un impact restreint sur la ressource en eau souterraine. La situation tendue dans le sud, a poussé la cellule de crise sécheresse de la Préfecture à mettre en place de premières restrictions sur les eaux superficielles.