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Millau. La Troupe de Jeanne s’emballe pour sa représentation théâtrale de fin de travail

Il y avait du « Rififi au château » vendredi dernier sur les planches de la salle René Rieux ! Or, pas de quoi impressionner les 16 comédiens de l’atelier théâtre, élèves de la 6e à la Terminale de Jeanne d’Arc, ni leur professeure et metteuse en scène, Elida Fabre, qui ont œuvré cette année sur une pièce contemporaine à la fois humoristique et grinçante dont voici la trame :

Les Cassoulet (eh oui, l’on ne choisit pas toujours son nom de famille) habitent enfin le château de leur rêve (ou du moins presque, car la toiture prend l’eau tandis que les carreaux des fenêtres manquent…). Il s’agit dès lors de se faire connaître de la bonne société locale afin de trouver sa place dans les « hautes sphères » des environs et de se faire admettre dans le tant convoité « club philanthropique des dîners du cru ».

Rien ne vaut alors une petite soirée d’invitation festive, apéritive et musicale pour réunir du « beau monde » et nouer quelques solides relations sauf que… tout ne se passe pas exactement comme cela était prévu…

Il faut dire que lorsque se croisent dans un huis clos quasi insalubre, aristocrates déchus (comprenez sans un sou), bourgeois parvenus (pas plus riches et surtout moins éduqués, à l’image du fameux Monsieur de Pourceaugnac de Molière), expert-comptable neurasthénique et esseulé, artistes affamés et assoiffés (de buffets comme de gloire), diplomate mafieux et véreux, religieux à la fois maire, président du club philanthropique et procureur de la ville, musiciens et majordome, vous comprendrez aisément que la soirée puisse promettre quelques surprises !

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Rajoutez à cela des ancêtres – dont se souvient l’Histoire –, peu recommandables, une tête séparée de son corps flottant dans la piscine et la présence du Commissaire Ramirez et de son acolyte Sanchez – qui n’ont rien à envier au célèbre duo des Dupont de Hergé -, et la soirée s’enflamme !

Ainsi le public venu en grand nombre a-t-il pu suivre durant 1h de représentation et dans un décor volontairement très minimaliste laissant place au corps et à la voix, une trame haletante et surtout bien ficelée oscillant du tragique au comique en passant par une satire de notre monde dont les rouages, ceux d’avant comme ceux de maintenant, sont passés au vitriol. Et puis me direz-vous, au point où nous en sommes, mieux vaut sans doute en rire qu’en pleurer !

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Elida Fabre
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