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Les prochains spectacles à Sévérac d’Aveyron

La saison culturelle se poursuit à Sévérac avec trois très beaux spectacles à venir : la Cie La faux populaire avec « le Cirque Piètre », le talentueux Garniouze avec « Rictus » et la Cie Vendaval avec le solo « Soif ». De belles émotions en perspectives !

Samedi 25 mars

Avec l’arrivée du printemps, c’est « Le Cirque Piètre » qui sera à Sévérac. Julien Candy, fondateur de la Cie La Faux Populaire – Le Mort aux Dents, fait partie de ses artistes capables de nous emmener dans un monde merveilleux, et de parler du monde avec légèreté et poésie. Cet artiste héraultais, dont le travail est largement reconnu dans le milieu du cirque et des arts de la rue présentera le « Cirque Piètre » à Sévérac le samedi 25 mars à 18h.

Equilibre sur roue, cerf-volant, jonglage, musique d’objets, contorsion, violoncelle… Chaque spectacle de Julien Candy, artiste de cirque iconoclaste, est une merveille de grâce, de poésie et d’inventivité. Ses spectacles relèvent du bric-à-brac inspiré, du cabinet de curiosités, empruntent à l’art brut ou à l’Arte Povera en référence au facteur Cheval et son incroyable Palais, à Petit Pierre et son fabuleux manège… Un rêve éveillé ! A ne pas manquer !

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Places limitées – Pensez à réserver auprès de l’Office de Tourisme de Sévérac au 05.65.47.67.31. Samedi 25 mars, à 18h à la salle d’animations – Tarifs : 10€ à partir de 12 ans – 5€ de 6 à 11 ans – durée : 1h15 – Tout public à partir de 8 ans.

Dimanche 30 avril

Au mois d’avril, ce sont les mots qui viendront percuter le public. La municipalité accueille Garniouze alias Christophe Lafargue, qui porte dans le spectacle qui sera présenté (Rictus) une performance d’acteur exceptionnelle !

Le dimanche 30 avril, à 17h, vous pourrez donc découvrir ce spectacle : Greffé à une armoire de bureau qu’il pousse tel un Sisyphe moderne, un homme en errance s’enfonce dans les abysses des villes. Acide, il pose un ultime et lucide regard sur la tournure du monde.

Un acteur et un musicien donnent à entendre une interprétation modernisée des « Soliloques du pauvre» de Jehan Rictus, poète social du XIXe siècle.

C’est la rencontre entre une langue épique au phrasé singulier et l’ère contemporaine, où l’on s’aperçoit que le vent des inégalités qui soufflait depuis longtemps dans les moustaches de Félix Faure continue, inlassable, de faire claquer les volets de la France. Une occasion de venir voir ce chef-d’œuvre !

Tout public à partir de 10 ans – (10 € / 5 €) – Rendez-vous place de la gare, le 30 avril à 17h.

Vendredi 12 mai

Et au mois de mai, rendez-vous dans la salle des Hommages du Château pour découvrir un solo de danse par la Cie Vendaval.

Sur scène : La nuit, un banc public et une femme seule, elle déroule le fil de sa vie et danse. Hellen Miller revient en arrière, dans le passé qu’elle n’a jamais révélé à personne. La nuit, elle a le droit de ne pas être vivante, le droit de ne pas faire semblant. La nuit, Hellen rejoint les autres… « elles », celles qui n’ont pas survécu pour pouvoir dire et tout raconter, pour sauver le monde avec des mots. Mais Hellen a survécu, elle est revenue de « là-bas » et n’a rien dit… peut être cette nuit…

Le théâtre se mêle à la danse pour faire corps alors qu’il s’agit ici de l’impossibilité de parler.

Le texte est porté avec flamboyance par Carmela Acuyo et c’est par sa danse qu’elle exprime situation et émotion du personnage. Rien n’est donné de soi, tout est apporté avec subtilité et grâce, sans pathos, mais avec une intense émotion. Soif, est un spectacle, délicat et d’une réelle beauté littéraire.

Carmela Acuyo aborde dans cette création la danse comme la voie d’expression des sentiments. L’émotion est le moteur de sa recherche corporelle. C’est à travers la danse que nous découvrons le vécu et les émotions d’Helen, son état intérieur. Pour autant les textes inspirés par les témoignages des survivantes des camps de concentration, sont le véhicule de l’histoire. Les mots deviennent une partition dans laquelle le mouvement s’imbrique pour créer un seul mode d’expression. Cette fusion lui permet d’investir autrement le corps par la parole et de faire naître l’émotion. Les propositions chorégraphiques contrastées permettent alors de faire évoluer le personnage vers une libération.

Carmela a construit ce spectacle au thème douloureux, avec la même pudeur et la même frilosité que l’on se dévoile. Sous les regards, elle ouvre des petits tiroirs poussiéreux, elle donne des clés et des bribes de réponses, car un secret se dit tout bas… Au début on le contourne, puis on commence à le démêler et il n’y a plus de retour en arrière possible…

Le vendredi 12 mai, à 20h45, dans la salle des Hommages du Château – Tout public à partir de 13 ans – Tarifs : 10 € à partir de 12 ans).

Article original publié sur Ruthénois.com

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