Faits divers

Homme tué et brûlé à Coupiac : les circonstances du crime dévoilées

Alors qu’on annonçait ce matin la découverte par les gendarmes du corps d’un homme en partie démembré et calciné du côté de Camarès, les circonstances du drame restaient floues. Ce mercredi 15 février à 15h45, le procureur de la République près le tribunal judiciaire de Montpellier, Fabrice Belargent, nous en apprend plus concernant cet homicide volontaire.

Dimanche 5 février, la gendarmerie de Saint-Sernin-sur-Rance était informée de la disparition inquiétante d’un homme de 60 ans. Son ex-femme exposait ne plus avoir de nouvelle de son ancien compagnon depuis une semaine. Mercredi 8 février, le véhicule de la personne disparue était localisé à Camarès par les gendarmes.

Compte tenu des éléments recueillis par les gendarmes, l’enquête se poursuivait dès lors du chef de séquestration sans libération volontaire avant le septième jour.

Le 8 février, plusieurs membres de la famille de la victime recevaient des SMS du téléphone de la personne disparue, sans que le style d’écriture ne corresponde à la personne disparue. Deux personnes qui avaient été vues utilisant le véhicule du disparu étaient identifiées et placées en garde à vue. Une perquisition était réalisée à leur domicile. Au cours de celle-ci, de multiples objets appartenant au disparu étaient découverts.

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L’un des gardés à vue indiquait aux enquêteurs avoir involontairement tué l’homme disparu après avoir eu un différend non précisé avec lui. Il l’aurait repoussé et fait tomber à terre. Il indiquait avoir ensuite fait disparaitre le corps en l’incinérant. Une troisième personne était ensuite placée en garde à vue et ces trois personnes donnaient des versions non concordantes sur les conditions dans lesquelles l’homme disparu avait trouvé la mort.

Il est à ce stade de l’enquête impossible de préciser les liens qui existaient entre la personne disparue et les trois personnes placées en garde à vue, ni les circonstances exactes dans lesquelles cette personne a été tuée.

Les trois mis en cause, deux hommes et une femme, ont été présentés au parquet de Montpellier le samedi 11 février et mis en examen des chefs d’arrestation, enlèvement séquestration suivi de mort d’une part et recel de cadavre d’une personne victime d’homicide ou de violences ayant entrainé la mort d’autre part.

Ils ont tous trois été placés en détention provisoire.

Source
Tribunal judiciaire de Montpellier
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