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Réforme des retraites : une nouvelle forte mobilisation à Rodez

Après le succès de la première mobilisation contre la réforme des retraites, jeudi 19 janvier, une nouvelle manifestation départementale était organisée aujourd’hui à Rodez, à l’appel de l’intersyndicale (CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, FO, FSU, UNSA, Sud Solidaires, Confédération Paysanne).

Ils était 7.500 selon les renseignements territoriaux, 14.500 selon les syndicats, à battre une nouvelle fois le pavé de la préfecture aveyronnaise.

« Le succès de la grève et des manifestations du 19 janvier contre la réforme des retraites Macron – Borne ont fait de cette journée une des plus puissantes de ces 30 dernières années », a scandé David Gistau, responsable départemental de la CGT en Aveyron, en prenant le micro. « Plus de 2 millions de manifestants dont plus de 12.000 en Aveyron, salariés du privé et du public, précaires et chômeurs, retraités, jeunes, ont exprimé leur refus intégral d’une réforme qui signe un recul social sans précédent. »

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« Oui, il faut que les revenus du capital paient l’addition »

Après avoir crié haut et fort tout le mal qu’il pensait de cette réforme, le porte paroles de l’intersyndicale annonce d’ores et déjà que les organisations syndicales appellent à poursuivre la construction de l’action par la tenue d’assemblées générales dans les entreprises et les services publics, et appelle à signer la pétition intersyndicale en ligne.

« Dès jeudi matin nous allons faire le point pour décider ensemble des suites. Restez mobilisés et attentifs pour être prêts à partir dans les actions là où elles vont être mises en place, s’est époumoné David Gistau. Nous sommes résolus à créer les conditions de l’unité du monde du travail, des femmes comme des hommes, des jeunes comme des retraités, des ouvriers comme des cadres, des salariés précaires, des privés d’emplois ; [à créer les conditions] de la reconquête de la sécurité sociale et la garantie de son financement solidaire fondé sur le travail, notre travail. Alors oui, il faut que les revenus du capital paient l’addition, alors oui, un autre projet de société est possible en inversant la logique du travailler plus. Alors oui, c’est notre avenir, celui de notre jeunesse que nous défendons et l’avenir de nos retraites sera celui que nous en ferons, et c’est par conviction et par l’action collective que nous arracherons le retrait de cette réforme des retraites et obtiendrons des mesures de progrès social. »

Article original publié sur Ruthénois.com

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