Le Président de la République a décidé de donner au Pakistan 360 millions d’euros pour participer à la reconstruction de maisons détruites par des inondations qui ont récemment affecté ce pays.
Le Pakistan c’est le pays qui avait condamné à mort Asia Bibi, une femme chrétienne, mère de deux filles, pour blasphème après que des femmes musulmanes de son village l’aient accusée d’avoir bu l’eau du puits dans leur gobelet ! Elle avait souillé l’eau parce qu’elle était chrétienne.
Le Pakistan c’est le pays où se sont déroulées les plus violentes manifestations à l’encontre de la France à la suite de la publication des caricatures du prophète Mahomet dans la presse de notre pays avec notre drapeau jeté au feu.
Le Pakistan c’est le pays qui à la suite de ces manifestations populaires organisées, a décrété un embargo sur les produits français. On peut donc en conclure que l’on fait un cadeau à 360 millions d’euros à un pays « ami ».
Nous pouvons nous montrer généreux avec nos 3000 milliards de dette publique, et, pendant ce temps Mme Macron fait à la télévision la promotion de son opération de mendicité pour ramasser des pièces jaunes pour nos hôpitaux. Cherchez l’erreur !
Pendant que le Pakistan avec notre argent reconstruira des maisons détruites ou endommagées par les inondations, des Français continueront de dormir dans la rue faute de logement ou de structure d’accueil. Combien pourrait-on en mettre à l’abri avec 360 millions d’euros ? Remarquons au passage que lorsque débarquent dans notre pays quelques dizaines ou centaines de migrants, sans droits ni titres, on leur trouve aussitôt un centre de vacances, une ancienne caserne ou un autre bâtiment public pour les loger y compris en zone rurale. Rien pour les Français qui dorment sur nos trottoirs.
Alors si le Président veut jouer les généreux avec le Pakistan il peut renoncer pendant quelques mois à ses indemnités pour les offrir à ce pays qui nous aime tant, sachant qu’il ne manquera de rien malgré ce sacrifice puisque les Français assurent à lui et à son épouse le gîte et le couvert y compris chauffage et éclairage, à l’Élysée pendant encore quelques années.
Il me semble qu’un Président se doit d’avoir en priorité le souci de la santé et de la sécurité de ses concitoyens avec l’argent du contribuable avant d’assurer le logement d’étrangers qui n’ont à ce jour manifesté aucune sympathie à notre égard.
Me Jean-Louis ESPERCE.
