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Il y avait 279.554 habitants au 1er janvier 2020 en Aveyron

L’INSEE a publié aujourd’hui son étude sur les dynamiques démographiques en France. Si Occitanie, qui compte 5.973.979 habitants (en cinquième position, derrière l’Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, la Nouvelle-Aquitaine et les Hauts-de-France, talonnant ces deux dernières) gagne des habitants (+0,7% par rapport à 2014), notre département, l’Aveyron, fait du sur place (+0,1%).

Avec 279.554 habitants au 1er janvier 2020, l’Aveyron est le 7e département le plus peuplé de la région Occitanie, derrière la Haute-Garonne, l’Hérault, le Gard, les Pyrénées-Orientales, le Tarn, l’Aude et devant le Tarn-et-Garonne. Au niveau national, l’Aveyron occupe la 77e place, derrière la Guyane et devant l’Orne. L’agglomération (unité urbaine) de Rodez, la plus peuplée, compte 47.933 habitants. Deux communes dépassent les 20.000 habitants : Rodez et Millau.

La population augmente dans le centre du département, à Rodez et ses alentours

Dans le département de l’Aveyron, la population est quasi stable entre 2014 et 2020 grâce à un excédent migratoire (+ 0,5 % par an), qui compense le déficit naturel (- 0,4 %).
Parmi les dix principales communes, seules Rodez, Luc-la-Primaube et Espalion gagnent des habitants sur la période.

La population baisse dans les communes de l’ouest et du sud du département, à l’image de Villefranche-de-Rouergue, Decazeville, Capdenac-Gare et Saint-Affrique. Autour du causse du Larzac, Millau perd en attractivité, mais les communes voisines du sud, telles que La Cavalerie en gagnent du fait de l’installation en 2016 de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère.

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Parmi les principales agglomérations de l’Aveyron, seule celle de Rodez gagne des habitants entre 2014 et 2020 (+ 0,2 % par an), essentiellement grâce à son attractivité. C’est aussi la seule à ne pas avoir plus de décès que de naissances.

Les autres agglomérations principales du département perdent des habitants sur la période : – 1,1 % par an pour celle de Decazeville et – 0,4 % pour celle de Millau. Ce sont par ailleurs les seules à cumuler des soldes naturel et migratoire négatifs. La population chute fortement dans la ville-centre de Decazeville (- 1,5 % par an entre 2014 et 2020).

L’attractivité du département augmente, mais le déficit naturel s’accentue

La population du département évolue au rythme de + 0,1 % par an sur la période récente (2014-2020) comme sur la période précédente (2009-2014), alors qu’en Occitanie et en France métropolitaine la croissance de la population ralentit. Entre ces deux périodes, le déficit naturel se creuse légèrement, passant de – 0,3 % à – 0,4 % par an, mais il est compensé par l’excédent migratoire qui augmente (+ 0,5 % après + 0,4 %).

La croissance de la population de l’agglomération de Rodez diminue entre les deux périodes, passant de + 0,5 % à + 0,2 % par an, en raison d’une légère baisse d’attractivité et d’un solde naturel qui devient nul. La ville-centre, qui perdait des habitants entre 2009 et 2014 (- 0,2 % par an), en gagne sur le cycle récent (+ 0,2 %).

Les agglomérations de Millau et Saint-Affrique perdent dorénavant des habitants en raison de déficits naturels qui se creusent et d’une attractivité qui s’érode. La population de l’agglomération de Decazeville décroît sensiblement, celle de l’agglomération de Villefranche-de-Rouergue diminue dans une moindre mesure. Néanmoins, pour ces deux agglomérations, la perte d’habitants est moins prononcée que sur la période précédente bien que le déficit naturel s’accentue.

Les aires d’attraction de Rodez, Millau et Espalion gagnent des habitants

Six aires d’attraction des villes ont leur commune centre dans le département de l’Aveyron. Ces six aires hébergent 217 181 habitants, pas tous aveyronnais car l’aire de Villefranche-de-Rouergue empiète sur quatre communes du Lot et sur trois du Tarn-et-Garonne.

Entre 2014 et 2020, trois aires gagnent des habitants et trois en perdent. Les populations des aires de Rodez, Millau et Espalion augmentent. Les deux premières avaient déjà une population en croissance entre 2009 et 2014, alors que l’aire d’Espalion avait une population en baisse. Les aires de Decazeville et Saint-Affrique perdent des habitants.

Cette dernière avait une population stable entre 2009 et 2014, contrairement à celle de Decazeville dont le déclin démographique s’accélère sur la période récente. La population de l’aire de Villefranche-de-Rouergue reste stable comme sur la période précédente.

© INSEE

Article original publié sur Ruthénois.com

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