Opinion. « Hôpital Médian du Sud-aveyron à Vergonhac : Comment rectifier le tir ? »

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Il serait utile et urgent qu’une autorité nationale explique aux technocrates et aux élus locaux que l’avenir fonctionnel et financier (tous deux liés) d’un hôpital créé par fusion de deux autres (Millau et Saint-Affrique) n’est pas garanti automatiquement par la fusion des deux budgets. Cet avenir dépend aussi, et strictement, d’un bassin de population suffisant pour recruter des équipes de bons médecins sur les postes fixes. Or, les 75.000 habitants du Sud Aveyron sont à peine suffisants, ce qui nécessite une position le plus possible centrale de l’hôpital dans le bassin et ce, d’autant plus que les établissements situés aux alentours ont une offre de soins supérieure (Albi, Rodez, Montpellier). Ensuite de bons médecins attireraient de nombreux malades, ce qui équilibrerait le budget.

C’est pourquoi :

• Le site de Vergonhac qui est étriqué (4 ha), qui est situé sous le viaduc de Millau et qui est le site actuellement retenu (avec une argumentation indécente), est un très mauvais choix, car il délaisse Vézins, Sévérac, la Lozère Sud et le sud du Larzac qui arrivent tous par l’A75. L’inauguration de l’autoroute Sévérac-Rodez aggravera encore la situation. Ce site de Vergonhac n’attire donc pas plus d’habitants que l’hôpital de Millau actuel et n’aura donc pas un déficit inférieur. Et pourtant, la raison d’être de l’hôpital médian était de corriger le naufrage constaté en 2018 après 15 ans de concentration de la chirurgie dans l’hôpital de Millau qui délaissait Saint-Affrique.

• Le site de Beaumescure (18 ha), situé au contact de l’échangeur 46 de l’A75 près de la sortie sud du viaduc de Millau, et que nous préconisons depuis 3 ans après une étude sérieuse des temps d’accès, est le seul qui recrute les 75.000 habitants du bassin. Mais il ne favorise aucun grand élu.

• Si notre avis n’est pas retenu, il est indispensable de demander à un organisme de niveau national de déterminer scientifiquement le point d’équilibre démographique par la route des 75.000 habitants du bassin en incluant le viaduc de Millau et la route translarzac à élargir. En effet, il est indispensable de placer correctement cet hôpital pour éviter une bévue qui « sautera aux yeux » pendant 50 ans et plus…

Une grande partie de la population pense que personne ne pourra arrêter cette « machine infernale ».

Un texte plus complet sur ce sujet (PDF n°23 « Vergonhac : naufrage/bévue ») ainsi que tout notre dossier sont sur https://lc.cx/hopitalbeaumescure

Alain Vernier

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