Depuis une douzaine année, M. Cousi, professeur de sciences physiques au lycée Jean Vigo organise la venue d’anciens élèves pour des rencontres avec les classes de terminale afin de répondre à leurs questions d’orientation. Avant la réforme, il n’était question que de sciences, désormais, elles s’adressent à l’ensemble des classes de terminale.
Cette année, le rendez-vous a eu lieu ce vendredi 16 décembre après-midi en présence d’une soixantaine d’élèves qui avait répondu à l’invitation du professeur aidé pour la logistique et l’organisation par des collègues.
Ainsi, à partir de 15 h, pas moins de 150 élèves de terminale ont pu rencontrer et échanger avec leurs aînés. Chacun d’entre eux avait fait trois vœux selon les voies envisagées pour participer à trois des huit pôles proposés : classes prépa et ingénieurs, santé, licences et sciences STAPS, BTS et DUT, Art info com et Lettres, Sciences humaines et droits, carrières juridiques, comptabilité.
Le professeur explique que le principal intérêt réside dans l’échange que peuvent avoir entre eux les élèves qui parlent la même langue et vont au-delà des discours parfois trop académiques.
Dans les ateliers, les anciens élèves font part de leur expérience et donnent des conseils pour aborder sereinement les années d’enseignement supérieur. Les profils et les parcours sont variés, chacun avec ses bagages, ses capacités et son expérience, mais tous soulignent la « très haute marche entre le lycée et la fac ou les écoles qui demande un investissement personnel conséquent ».
La marche est haute, il faut s’y mettre dès le début pour ne pas rater l’année et travailler régulièrement, ça change tout un travail régulier ».
Les étudiants en faculté notamment qui ont peu d’heures de cours en présentiel insistent sur « l’importance de gérer son temps et d’adapter ses méthodes de travail pour être parfaitement autonome ».
Certains d’entre eux travaillent à côté de leurs études et avouent leurs difficultés quand le nombre d’heures est trop important, d’autres se sont trompés de voie ou n’ont pas été gâtés par Parcoursup, alors il est question de se réorienter. Là aussi, la parole des jeunes gens est rassurante : « Il faut être curieux, ce n’est pas grave de changer de voie et c’est possible, l’essentiel est de s’en rendre compte, on a le droit d’être déçus et de se dire que finalement on n’a pas fait le bon choix ou que l’enseignement choisi ne nous convient pas ».
Au fil des heures, divers sujets sont abordés sereinement avec parfois même un brin d’humour et d’autodérision. À l’heure du choix, toutes les expériences sont bonnes à prendre et la parole des aînés aura certainement fait du bien aux élèves de terminale qui sont partis en vacances, certains plus sereins, d’autres avec de nouvelles pistes à exploiter !