À Millau, ils sont une vingtaine de bénévoles à donner de leur temps, pour faire vivre la Bibliothèque sonore. Une association qui donne la possibilité aux personnes empêchées de lire de pouvoir se plonger dans un roman ou une revue, grâce à des enregistrements audio.
« Nous proposons un service totalement gratuit sur présentation d’un certificat médical », explique Marie-Yvonne Fritschy. « L’objectif est d’offrir un accès au contenu écrit pour ceux qui présentent un handicap visuel, moteur, cognitif ou un trouble “dys”. Il y a deux types de bénévoles, les donneurs de temps qui effectuent les tâches administratives et les donneurs de voix qui enregistre les textes chez eux ».
Les enregistrements doivent répondre à une charte qui garantit une qualité d’écoute pour l’utilisateur. Une fois enregistré, le livre ou la revue est ensuite mis à disposition via un support physique (CD audio) ou accessible via un serveur numérique national, réunissant plus de 17 000 ouvrages.
Samedi matin, la bibliothèque sonore organisait son assemblée générale en présence du président national des donneurs de voix. L’occasion de dresser un bilan positif des actions locales, mais de rappeler la nécessité de trouver de nouveaux bénévoles pour faire perdurer ces actions d’utilité publique.