Millau. « Comment je suis devenue anarchiste », rencontre avec Isabelle Attard
La Confédération Nationale du Travail (CNT) Antenne Sud-Aveyron organise, avec l’Union Communiste Libertaire (UCL) de l’Aveyron, une rencontre avec l’autrice Isabelle Attard pour la présentation de son livre « Comment je suis devenue anarchiste », le vendredi 13 mai à 20h30 à La Fabrick (9, rue de la Saunerie à Millau). L’entrée est libre.
Ex-militante d’Europe Ecologie Les Verts, députée de 2012 à 2017, Isabelle Attard a pensé qu’elle pouvait agir à l’intérieur des institutions « en vue d’œuvrer pour la démocratie et le bien commun ».
Elle n’y a pas ménagé sa peine, que ce soit en faveur des logiciels libres, du Rojava, contre l’état d’urgence ou contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Elle a aussi dû affronter le sexisme de nombreux parlementaires.
Après sa non-réélection en 2017, elle a décidé de tout arrêter et d’entamer un véritable examen intérieur. Ses lectures, ses discussions et ses rencontres l’ont amenée à explorer d’autres rives, celles de l’anarchie (elle tient à ce terme), du communisme libertaire et de l’autogestion au point de s’y sentir chez elle.
« La démocratie, c’est l’autogestion »
« Comment je suis devenue anarchiste » est un livre écrit à la première personne et témoigne d’une aspiration de plus en plus forte à une transformation en profondeur de la société comme le montrent la révolte des gilets jaunes et les mobilisations contre l’effondrement climatique auquel mène le capitalisme.
L’autrice part de sa propre expérience et revisite l’apport des révolutions d’Ukraine (1917-1921), d’Espagne (1936-1938), tout en faisant le lien avec les luttes sociales en France comme dans le monde à l’instar des entreprises autogérées en Grèce et en Argentine, et des révolutions au Chiapas et au Rojava.
Les réflexions d’Isabelle Attard seront utiles « à tous celles et ceux qui aspirent à une société réellement démocratique synonyme d’autogestion, de fédéralisme, d’écologie et de féminisme ».
