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Opinion. « Quelle couverture sanitaire digne de notre époque ? »

Une rencontre débat et échanges publics aura lieu vendredi 1er avril à 18 h, salle de la menuiserie à Millau sur le thème : « Vaut-il mieux moderniser nos deux hôpitaux publics de Millau et Saint-Affrique ou bien les fermer pour les remplacer par un seul ? »

Discutons-en, échangeons cartes sur table avec la participation de Laurence Cohen, sénatrice, vice-présidente de la commission des affaires sociales, membre de la direction nationale du PCF.

À travers le débat sur ce choix déterminant pour l’avenir de notre territoire que la maire de Millau, madame Gazel s’était engagée à tenir avant toute décision, ce sont deux visions de la société qui s’opposent.

Répondre aux besoins de santé de la population du Sud-Aveyron -notre priorité en tant que communistes qui privilégions l’humain- cela impose de maintenir en les modernisant nos deux hôpitaux publics de proximité au cœur des deux bassins de vie. Cette conception d’une couverture sanitaire au plus proche des besoins et des populations, en particulier les plus vulnérables, est conforme à la vision de la santé comme bien commun développée après 1945, grâce à un financement public, qui implique de prendre l’argent dans la poche des profiteurs.

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Dans les faits, au nom de l’efficacité, mais surtout de la rentabilité, les promoteurs et partisans de l’hôpital unique cherchent à réduire les coûts, quitte à sacrifier la santé pour toutes et tous, dégrader les conditions de travail des personnels et condamner des territoires entiers à la désertification. Pour eux, la santé, source de profits juteux, représente une charge. Afin de parvenir à leur but -fermer les hôpitaux de proximité et accélérer la privatisation des soins- ils mobilisent l’opinion en manœuvrant et en lui faisant croire que tout est déjà acté. Tel est l’objectif des récentes déclarations publiques sur le sujet.

Nous ne nous résignons pas à un tel recul de civilisation. Nous souhaitons un échange franc et loyal. Nous invitons les organisations syndicales, les associations à y participer et nous espérons que les partisans de l’hôpital unique auront la loyauté d’y participer avec leurs arguments.

En ce qui nous concerne, nous ne craignons pas le débat et invitons les Sud-Aveyronnais à y participer, car comme le dit Fabien Roussel, nous devons toutes et tous avoir accès à la même qualité de soins, quels que soient notre classe sociale, notre âge, notre handicap, notre lieu de vie.

Sections de Millau et de Saint-Affrique du PCF

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