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Millau. Opinion : « Comment s’endetter en voulant jouer aux marchands de biens »

Décidément, la mairie de Millau sous la gauche, ne devrait pas s’occuper d’immobilier.

En effet, sous l’époque de Guy Durand, celui-ci s’était « amusé » à acheter la miséricorde place Emma Calvé pour finalement la revendre à un privé avec une perte d’environ 250.000 €.

Je n’ai jamais vu cela et je me pose la question : quel était l’intérêt d’acheter ? On ne le saura jamais.

L’affaire se répète avec le 20 rue de la Capelle, Emmanuelle Gazel refait exactement la même chose.

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Selon la presse, une estimation en 2017 a été réalisée par France Domaine (très généreusement) à 435.000 € pour 997 m². Pour des raisons que nous ignorons, la superficie passe à 1176 m² qui fait donc grimper le prix à 717.300 € et c’est là que l’on prend les Millavois pour des « pigeons ». En effet, tout le monde a déjà fait à l’école primaire la règle de trois, soit 435.000 € divisé par 997 m² multiplié par 1176 m² = 513.099 €. On est quand même 204.201 € au-dessus de l’estimation et depuis 2017 les prix sur Millau n’ont pas explosé, au contraire.

Cette estimation devrait être contestée !

Le montant de 400.000 € couvert par l’assurance a été largement consommé par le remplacement de la charpente et couverture ainsi que des travaux de consolidation de maçonnerie, ils ont couté cher, car difficile d’accès.

Contacter les promoteurs immobiliers pour monter un projet et faire du logement qualitatif me laisse perplexe. En effet, les promoteurs ne seront pas nombreux à se ruer sur cette affaire, car il faudra démolir, désamianter, reconstruire et cela va couter très cher. De plus, cet immeuble ne possède aucune terrasse, il est mitoyen côté sud et côté nord, la façade est donne sur des bâtiments et enfin la façade ouest sur la rue de la Capelle.

On ne peut pas dire que cet immeuble possède beaucoup d’atouts, impossibilité de réaliser des garages et les promoteurs savent qu’il est difficile de vendre des appartements sans garage et sans terrasse.

Je fais le pari que ce dossier va atterrir au fond d’un tiroir bien profond afin de se faire oublier des Millavois et dans quelques années la municipalité qui aura hérité de cet « oursin » le revendra à un organisme social pour une somme indécente.

Je vous souhaite bon courage, Mme Gazel, et surtout laissez l’immobilier aux professionnels !

Patrice Gineste,
Ancien conseiller municipal

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