[dropcap]A[/dropcap]près une première mobilisation le 7 décembre et une deuxième journée de grève le 11 janvier, les travailleurs du social, du médico-social, de la santé, de la pédopsychiatrie, des services à domicile… se sont mobilisés une nouvelle fois ce mardi 1er février.
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A Millau, ils étaient une grosse centaine à 14h30 devant la sous-préfecture pour dénoncer le fait que « le gouvernement et les organisations patronales continuent de rester sourds » à leurs revendications.
Rappelons que les « oubliés du Ségur de la Santé » demandent « 183 € pour tous et un rattrapage de 400 € », le maintien et l’amélioration des conventions collectives, l’arrêt de « la marchandisation » de leur secteur, la fin des contrats précaires ou encore le renforcement des moyens humains « pour un meilleur accompagnement des personnes accueillies ».
Un message lu par une salariée sociale du Conseil départemental résume à lui seul les revendications portées par les manifestants. Il s’adresse aux élus, et en particulier au président du Conseil départemental, Arnaud Viala :
« Il augmente ses indemnités, mais oublie les salariés
Il s’offre une voiture de kéké et relooke son bureau douillet
Il gaspille des kilos de papier pour refaire un logo bleuté
Oui vraiment il veut se bouger pour voir l’Aveyron vibrer.
Les personnes âgées négligées, les enfants et les bébés malmenés,
Des parents dévitalisés, essoufflés, ça, c’est notre réalité, loin de leurs cabinets feutrés.
Avec Macron, la précarité continue d’exploser
Et le président Viala veut s’en inspirer, pour cela avec Pécresse il s’est pacsé
Leurs propositions sont à pleurer, un séminaire et un audit, oh yéé !
Il semble bien que ce narcisse encravaté ait carrément oublié le sens du mot « solidarité ». »
