Plus de cinq mois qu’ils sont là tous les samedis à battre le pavé du centre-ville pour dire non aux mesures sanitaires prises par le gouvernement et dénoncer entre autres choses les augmentations du coût de la vie.
Ce samedi 11 décembre, la mobilisation a été relativement faible, seule une quarantaine de personnes se sont retrouvées place Foch pour le rendez-vous hebdomadaire organisé par le mouvement des Gilets jaunes millavois.
Michel Ducros, porte-parole du mouvement local a lu quelques lignes au nom du collectif s’indignant au passage « de l’interdiction d’organiser des soirées dansantes dans les bars et discothèques depuis le 10 décembre, alors que les clubs privés libertins sont autorisés »…
Allez chercher à comprendre ! Toutes ces doses ne permettent toujours pas de retrouver la vie d’avant. Cette mascarade va-t-elle cesser un jour ? Ce gouvernement nous prend pour des… »
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À avant de rejoindre le parvis de la place de la Capelle, le groupe s’est risqué à une mise en scène intitulée « J’accuse ». Les personnes présentes ont successivement accusé l’État « d’abandonner les Antillais, de répondre par la répression, d’accentuer les inégalités, d’empêcher les soignants de se soigner, de complicité d’empoisonnement des sols… » Une liste non exhaustive que chacun pourra compléter au fil des samedis.
C’est en musique que « les irréductibles Gaulois » ont lancé les hostilités du jour avant de se retrouver place de Capelle pour occuper l’espace une bonne partie de l’après-midi dans une ambiance bon enfant et toujours musicale assurée par « l’ensemble révolutionnaire vocal ». Chaque semaine, de nouvelles chansons viennent étoffer le répertoire avec des paroles travaillées pour l’occasion.
