Covid-19 : la situation se dégrade en Aveyron, notamment à Millau

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[dropcap]L[/dropcap]a situation épidémiologique dans le département montre une forte recrudescence du nombre de cas positifs ces derniers jours. Après une période de baisse continue puis de ralentissement à un niveau situé autour de 40 / 100.000 habitants, le taux d’incidence risque de remonter dans les prochains jours au-dessus du seuil d’alerte.

En effet, de nombreux cas positifs sont apparus récemment, notamment en milieu scolaire, mais aussi dans des entreprises, associations, clubs sportifs en plusieurs points du département.

Pour freiner la propagation du virus en intervenant au plus tôt de la détection des chaînes de contamination, de nouvelles actions de prévention sont organisées avec l’appui des médiateurs de lutte anti-covid portés par la Protection civile et l’aide des collectivités concernées.

Ainsi, dans la ville de Millau, où une augmentation du nombre de cas Covid a été détectée dans différents milieux, sont organisées samedi 16 octobre deux opérations de dépistage :

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  • de 9h à 12h sur le site Aqua Grimpe, rue de la Prise d’Eau
  • de 14h à 16h place du Mandarous.

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Recommandations :

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  • Venir avec une carte identité, carte vitale.
  • Ne pas boire ou fumer 30 minutes avant.
  • Respecter les gestes barrières dans la file d’attente le cas échéant.

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Aujourd’hui, le nombre d’hospitalisations ne baisse plus et un nouveau patient a été pris en charge en réanimation en début de semaine. Cette situation sanitaire risque fort de s’aggraver dans les prochaines semaines sans renforcement de la vigilance collective, à fortiori à l’approche des congés scolaires.

Il est donc plus que jamais nécessaire de poursuivre les bons réflexes d’hygiène, d’application des gestes barrières et de test rapide pour les personnes symptomatiques ou ayant été en contact avec un cas positif.

La Préfecture rappelle par ailleurs que la vaccination reste le meilleur moyen de protection contre la maladie. Malgré un niveau de couverture vaccinale de 78 % des 12 ans et plus et de 88 % des 18 ans et plus, celle-ci reste insuffisante pour empêcher la circulation du virus et éviter aux personnes vulnérables des formes graves de la maladie.

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