[dropcap]C[/dropcap]’est la cinquième fois que la ville de Millau reçoit sur ses terres des jeunes d’un centre éducatif fermé du Loiret installé près d’Orléans. Après des actions menées avec les services techniques ou la Croix rouge, depuis 2020, ils se sont impliqués dans une opération nettoyage organisée dans le cadre du CLSPD (Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance) par la Ville de Millau et représenté par Fatima Driouech.
Le nettoyage des rives du Tarn
Cette sortie sur les rives du Tarn a été encadrée par les éducateurs du centre et accompagnée par Florian Pontramon du syndicat mixte du Bassin Tarn Amont et de Catherine Jouve, conseillère municipale déléguée à l’écologie.
Je suis ravie de cette incitative en faveur de l’environnement et je veux remercier ces jeunes qui ne sont même pas de Millau et qui viennent chez nous ramasser nos déchets ! »
Si ces séjours ont pour but principal d’éloigner le mineur d’un milieu souvent à l’origine de son parcours de délinquance, les actions comme le nettoyage des berges ont aussi vocation à sensibiliser les jeunes gens à l’environnement et pourquoi pas à leur ouvrir des perspectives sur des métiers méconnus vers lesquels ils pourraient s’orienter.
Les jeunes gens se sont appliqués à débarrasser les berges de toutes sortes de déchets que des gens abandonnent sans scrupules et qui bien souvent finissent dans l’eau, un bien que nous devons tous nous appliquer à protéger pour des raisons qui ne sont pas toujours évidentes pour tout le monde. Florian Pontramon le chargé de mission « milieu aquatique » a rappelé les enjeux de la protection de la nature en répondant aux questions des adolescents sur la qualité de l’eau et la biodiversité.
Pour les garçons dont certains n’étaient pas vraiment convaincus par l’initiative au point de ne pas vouloir y participer, l’opération est un succès à plusieurs titres. Les adolescents ont tous ramassé les déchets avec beaucoup d’implication et de motivation et ils ont pris conscience de l’essentiel.
« On veut dire aux gens qui jettent d’arrêter parce que derrière, il y a quelqu’un qui ramasse et que surtout ça pollue la nature ».