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Embarquez avec les gendarmes sur le lac de Pareloup !

Avec ses quelque 1290 hectares, le lac de Pareloup fait partie des plus grandes retenues d’eau artificielles de France. S’il est prisé des pêcheurs et des amateurs de baignade avec ses plages surveillées et son fameux « Pavillon Bleu », en saison estivale il est aussi envahi par les pratiquants d’activités nautiques de toutes sortes : planche à voile, Jet-ski, bouée tractée, paddle, embarcations légères, ski nautique, kitesurf…

Il ne faisait pas très beau dimanche après-midi à Salles-Curan. Le lac de Pareloup servait pourtant de terrain de jeu à diverses activités nautiques.

Aussi, afin que tout ce petit monde cohabite de façon courtoise et sécurisée, c’est la gendarmerie de Salles-Curan qui est chargée de maintenir l’ordre sur les eaux du lac. Pas une mince affaire pour cette petite brigade forte d’une quinzaine de personnes, et dont les trois seuls gendarmes à avoir le permis bateau assurent, en principe deux fois par semaine et le week-end durant la période estivale, des patrouilles de quatre heures sur les lacs de Pareloup et Villefranche-de-Panat.

Des infractions punies d’une amende de 68 euros

Pour autant, l’adjudant-chef Richard Wissenmeyer ne laisserait pas sa place sur le Zodiac semi-rigide de 5,20 mètres de long avec son moteur de 60 CV (et sa vitesse de pointe de 50 km/h maximum), dont est équipée la brigade de Salles-Curan.

La plupart du temps accompagné par un autre pilote, le gendarme Olivier Barasc, ils sillonnent le lac en long, en large et en travers, des plages des Vernhes I et II (Salles-Curan) à celle d’Arvieu en passant par les différentes anses qui composent le lac, à la chasse aux infractions et autres incivilités.

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Bon, autant vous le dire tout de suite, le lac de Pareloup n’est pas un repère de dangereux hors-la-loi… « La plupart du temps nous ne faisons que de la prévention, nous avons plutôt affaire à une population familiale, confie l’adjudant-chef Wissenmeyer. On vérifie surtout que les bateaux ont bien le matériel nécessaire, que les gens sur les paddles ou les pédalos portent bien un gilet de sauvetage ou encore que les Jet-skis respectent bien les limitations de vitesse de 5 km/h dans la zone des 50 m du rivage et 10 km /h dans les anses… »

Contrôle de routine pour ce bateau qui tracte une bouée.
Après vérification, il manque deux équipements obligatoires : une lampe torche étanche et une ancre. Ces plaisanciers de Baraqueville, qui évitent une amende de deux fois 68 €, devront rapidement équiper le bateau qu’ils viennent d’acheter.
Les enfants sont ébahis d’avoir été contrôlés par les gendarmes sur le lac de Pareloup…

Une piqure de rappel souvent nécessaire, parce que comme l’explique le gendarme, « les gens se fient aux règles en mer, alors qu’ici nous avons des règles bien particulières, définies par un arrêté préfectoral datant de 2016 ». Et attention, les récalcitrants doivent d’affranchir d’une amende de 68 € par infraction.

Les occupants de ces deux pédalos devront enfiler leurs gilets de sauvetage.
Retour sur la berge pour cette jeune fille qui n’a pas de gilet de sauvetage…
Le paddle, c’est bien, avec un gilet, c’est mieux… Ces deux pratiquants vont l’apprendre dans un instant.

Aucune limitation de vitesse pour les Jet-skis

Si les gendarmes n’ont « pas affaire à des bandits », les patrouilles sont tout sauf un long fleuve tranquille.

L’espace d’une heure, dimanche après-midi, l’adjudant-chef Richard Wissenmeyer et le gendarme Olivier Barasc ont eu le temps de faire un aller-retour entre les Vernhes I et la plage d’Arvieu et de contrôler un bateau tirant une bouée dont des équipements obligatoires étaient manquants, des pratiquants de pédalos et paddle sans gilets de sauvetage, de surveiller les différentes plages (et le niveau bas du lac libère des plages non surveillées)…

Tout cela en jetant un œil attentif aux Jet-skis qui ne sont pas limités en termes de vitesse, et qui, avec pour certains 300 CV et 120 km/h au compteur, peuvent s’avérer dangereux pour d’éventuels nageurs imprudents.

Certains Jet-skis peuvent atteindre une vitesse de 120 km/h.

On le voit, les gendarmes effectuent une surveillance régulière, gage d’une sécurité maximale pour les usagers du lac. Et si l’effectif peut sembler bien maigre, la brigade de Salles-Curan attend l’agrément de quatre autres gendarmes qui ont passé le permis bateau au mois de février.

La brigade de Salles-Curan ne dispose que d’une seule embarcation pour effectuer ses patrouilles.
L’adjudant-chef Richard Wissenmeyer, chef de la brigade de Salles-Curan.
Le gendarme Olivier Barasc, titulaire du permis bateau, effectue lui-aussi des patrouilles.

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