Canton Millau 1 et 2. Les réactions des candidats du Printemps Aveyronnais

Les deux binômes du printemps Aveyronnais Corinne Compan, Michel Durand et Valentin Artal, Solveig Letort n’ont pas été élus sur les cantons de Millau 1 et 2. Le duel gauche droite du second tour a laissé l’union de la gauche locale derrière la droite pourtant désunie.

Corinne Compan et Michel Durand

« Nous avons mené une belle campagne avec de belles personnes en réussissant l’union de la gauche ce qui n’avait jamais été fait en Aveyron, et cette union nous a vraiment portés. L’abstention ne nous a certainement pas été favorable non plus, mais on a limité la casse avec juste 400 voix d’écart.

Nous sommes inquiets, on voit clairement qu’Arnaud Viala aura la main mise sur le département, nous aurons un œil ouvert sur ce qui sera fait au niveau départemental avec nos mandats respectifs d’élus notamment sur la compétence des solidarités. Il est important qu’il y ait une opposition départementale, nous espérons qu’il y en aura une. Comme disait Churchill, le succès n’est pas final l’échec n’est pas fatal c’est le courage de continuer qui compte ».

Valentin Artal et Solveig Letort

Valentin Artal faisait à 24 sa première campagne départementale. Pourtant vainqueur du premier tour avec Solveig Letort, le binôme n’a pas démérité face au président sortant qui a fini par l’emporter. Ce dernier soulignait même « les très bonnes relations entretenues par les deux binômes pendant la campagne ».

« Dans une campagne, on apprend beaucoup des autres, mais le résultat de ce soir nous apprend surtout qu’il y a un désamour envers les instances politiques » explique Valentin Artal très ému.

Solveig Letort relativise. « Je comprends les larmes de Valentin parce que dans une campagne, on y met une âme, toutes ses forces, toutes ses envies et tous ses espoirs. On avait beaucoup d’espoir pour le département, pour pouvoir changer les choses. On ne pourra pas le faire au département, mais ce n’est pas grave, on le fera ailleurs ! »

Comme la liste de Corinne Compan et de Michel Durand, les candidats du Printemps Aveyronnais s’avouent « très inquiets concernant les domaines du social et de l’environnement, qui n’est pas dans la nature de celui qui risque de devenir président du département, et domaine pour lequel l’abstention montre aussi que la population ne se sent pas concernée. »

Nous ne sommes pas prêts, pendant qu’on va sombrer, nous serons comme sur le Titanic en train de danser ».

Quitter la version mobile