CinémaConférence

Millau. Une conférence et un film avec l’ACSA et le Club Ciné de la MJC

Jeudi 24 juin à 15h à la salle René Rieux, l’ACSA, le Club-ciné MJC et Cinéode vous proposent : « Albert Camus, défenseur de l’homme ».

Un thème passionnant qui balaie toute l’œuvre de ce grand écrivain philosophe. Le conférencier, Guy Basset, est membre de la Société des Etudes Camusiennes.

Guy Basset (DR)

Voici un aperçu de son intervention :

« Refuser qu’on mette les hommes à genoux habite les engagements et l’œuvre d’Albert Camus, principalement son œuvre de journaliste et d’essayiste. Dès « Alger républicain », il prend la défense d’hommes injustement accusés. Il mène toute sa vie un combat contre la peine de mort, en intervenant pour que les condamnés à mort, principalement pour des raisons politiques, ne soient pas exécutés. Il portera une attention toute particulière aux personnes que l’oppression de régimes politiques conduit à l’exil ou même au silence. L’œuvre d’Albert Camus est toute entière tournée vers la condition humaine. »

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A 20h30, au cinéma : « Green boys » (2020) un film documentaire d’Ariane Doudlet

Ariane Doudlet (DR)

Ariane Doublet accueille chez elle des jeunes migrants en attente de la reconnaissance de leur minorité. Dans « Green boys » on voit arriver Alhassane (17 ans) : il vient de Guinée, épuisé par un périple de 2 ans. Il a envie de jouer au foot et c’est de cette façon qu’il va faire la connaissance de Louka, 13 ans, un petit gars du village.

Tout ce qui les sépare est aussi ce qui va les unir, par la grâce d’une curiosité enfantine, naïve, sans a priori.

En répondant au souhait d’Alhassane apparemment pas prioritaire, A. Doublet lui permet de créer des liens et d’amorcer un ancrage dans sa nouvelle vie.

C’est cette amitié naissante qu’elle a choisi de filmer. « Cette amitié, dit-elle, permettait de ne pas cantonner Alhassane à sa situation de jeune migrant ; Louka ne connaissait pas son histoire… »

Tout ça se passe en pays de Caux, à Vattetot-sur-mer environ 330 habitants. « Mes films sont très locaux », dit Ariane Doublet ; elle rappelle la phrase de Pessoa : « Dans mon village il y a le monde entier ! »

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