Politique

Élections départementales. Thierry Solier et Jessica Costes au plus proche de leur canton

Le programme « Osons l’Aveyron » a été dévoilé par l’équipe de Jean-François Galliard et de Karine Orcel il y a quelques jours. L’intention de le présenter conjointement ayant été contrariée par Jessica Costes souffrante, le binôme du canton de Millau 1 et leurs remplaçants ont souhaité revenir sur ses grandes lignes et surtout ses déclinaisons cantonales.

Chacun avec son parcours et son expérience a posé un regard sur « cet engagement de proximité » qu’ils souhaitent pour leur canton et tous les habitants.

Jessica Costes

« Être élu c’est être au service des cantons, mon expérience fait que je suis sensibilisée à l’économie et bien que cette compétence ne soit pas départementale, nous pouvons être facilitateurs pour conserver et promouvoir les savoir-faire locaux comme le projet d’inscription des savoir-faire liés à la ganterie à l’UNESCO ».

Dans « l’optique d’accompagner les entreprises dans la sortie de crise en travaillant sur la création du conseil économique et de l’emploi », la trentenaire, chef d’entreprise met l’accent sur le dispositif « L’Aveyron recrute au bilan très satisfaisant » mis en place par Jean-François Galliard qu’elle souhaite « accroitre et pérenniser ».

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Joëlle Morellon

Cadre infirmier retraitée, Joëlle Moreno a récemment fait le choix de reprendre un poste d’infirmière en EHPAD « porteuse des valeurs de la relation à l’autre, du soin », elle a à cœur de travailler pour le maintien à domicile des séniors, l’une des grandes causes sociales du programme départemental.

Une réflexion globale devrait être menée avec tous acteurs et les institutions concernés dans le but de soutenir les aidants, de développer la domotique, de lutter contre l’isolement des plus fragiles. Joëlle Moreno demeure « particulièrement mobilisée sur les sujets du handicap et particulièrement de l’autisme ».

Thierry Solier

Au cours de son mandat de conseiller municipal Thierry Solier a côtoyé de très près de nombreuses associations tournées vers tous les publics dans tous les milieux et le secteur évènementiel qu’il tient à accompagner. Cette expérience l’a « amené à des réflexions sur des dispositifs à mettre en place auprès des habitants ».

En s’inspirant « des échappées du théâtre de la Maison du peuple », le candidat aimerait « utiliser les ressources techniques, les structures et les compétences locales pour délocaliser des activités vers les villages en faveur des jeunes, des adolescents et même des ainés ».

Il est de notre devoir de les accompagner, de les guider, de les conseiller à longueur d’année, c’est ce à quoi je m’engage pour les six ans à venir si nous sommes élus ».

Petit-fils de paysan, il se désole devant la diminution du nombre de reprises ou de créations d’exploitations agricoles.

« Nous devons tout mettre en œuvre pour enrayer cette baisse, nous avons besoin du monde agricole pour le bien manger, il faut que le département soit facilitateur dans la transmission des exploitations ».

Le mot d’ordre sera bien sûr consommer local, développer les circuits courts en s’appuyant sur le dispositif « l’Aveyron dans l’assiette », la plateforme « Mon producteur » et continuer d’aider le monde agricole et chaque agriculteur au travers d’une convention.

Thomas Fages

Thomas Fages a été éducateur, il est aussi le plus jeune candidat de la liste, logiquement préoccupé par les questions de la jeunesse et son accès à la formation, à la culture, au sport. Il œuvrera pour que le département « finance le BAFA (Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur) jusqu’à 50 % ».

Le Pass culture me tient particulièrement à cœur, je souhaite que le département aide les jeunes du territoire, leur facilite l’accès à l’emploi proche de chez eux surtout au début d’une vie active. »

Partir en campagne

« Au risque d’égratigner certaines personnes qu’il ne citera pas », Thierry Solier insiste sur cet engagement de proximité qu’il matérialisera par des permanences sur tout le territoire « au service des élus et des habitants pour créer du lien entre le conseil départemental et es citoyens ».

Quand on dit que nous serons des élus de proximité, je pense que le mot est important. Quand on est au conseil départemental, on se doit d’être présent à toutes les commissions, il ne suffit pas d’empocher l’indemnité en fin de mois, il faut assumer son rôle jusqu’au bout, et faire le job en se rendant disponible ».

Même si elle n’était pas à l’arrêt, la campagne de l’équipe du canton de Millau 1 avait été mise en pause, le temps que Jessica Costes se rétablisse. Tous sont aujourd’hui prêts à repartir battre le pavé.

Le « programme appuyé sur la dynamique lancée ces dernières années par le conseil départemental » sera présenté par le binôme et toute l’équipe sur le terrain, en porte à porte pour « aller à la rencontre des gens et être au plus près de leurs préoccupations » dès aujourd’hui.

Voir le programme complet

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