[dropcap]S[/dropcap]amedi 29 mai, le binôme Sylvie Ayot et Christophe Loubat, accompagné par les remplaçants Magali Coulet et Théo Costes, faisait une visite de terrain sur les communes de Paulhe, Aguessac et Millau en présence d’Arnaud Viala.
« Nous sommes tous les jours sur le terrain, annonce d’emblée Sylvie Ayot. Dans toutes les communes du canton, nous rencontrons les élus locaux et nous faisons du porte-à-porte ». Le ton est donné, malgré le contexte sanitaire, la campagne, aussi courte soit-elle, sera plus que jamais « de terrain ».
Et de cette proximité, les candidats retiennent en premier lieu « l’intérêt porté par les citoyens » à ces élections départementales. « Les gens veulent savoir ce que l’on va faire pour leur territoire, et comment nous allons mener notre politique, explique Sylvie Ayot. Nous leur répondons que nous sommes là pour les aider et que nous voulons simplifier la façon de fonctionner avec la maison départementale qui doit être une alliée. On crée des liens très simples et très directs avec les gens. Nous sommes les élus de proximité les plus proches et, quel que soit le sujet, nous pouvons les orienter. Nous sommes très présents, les gens ont confiance en nous en tant que facilitateurs ».
Des propos repris en écho par Christophe Loubat qui se réjouit d’être « toujours très bien accueilli ». « Nous sommes à l’écoute des gens, nous avons envie d’être proches d’eux. »
« On se présente comme une équipe de quatre, précise Théo Costes. Avec Magali Coulet nous sommes remplaçants, mais on compte bien travailler pendant 6 ans avec chacun nos spécificités. Magali par exemple travaillera plus dans le domaine de la santé et moi celui des jeunes ».
« Un fonds spécial Covid pour les associations »
Un rôle d’élu salué par leur chef de file, Arnaud Viala : « Les élections départementales sont un scrutin au suffrage universel direct, ce qui implique un lien très fort entre les élus et leurs concitoyens. Je connais le défi que c’est que de se présenter à la démocratie, et je suis là pour leur apporter mon soutien. On aura à cœur de placer les élus départementaux au cœur du dispositif. Les 46 élus devront être le cœur du réacteur ».
Du côté du programme de l’Aveyron Pour Tous, que les habitants du canton vont recevoir dans leur boîte aux lettres, nous pourrions retenir la création d’un pass culture pour chaque Aveyronnais, celle d’un pass jeunesse, la création d’une Agence Départementale du Sport, d’une Agence d’Attractivité Départementale, l’intention de « faire de l’Aveyron un département durable dans le respect de son environnement », les mesures pour l’inclusion, l’emploi, les actifs, l’agriculture, les circuits courts…
Arnaud Viala préfère mettre l’accent sur deux mesures fortes. La première concerne l’aide aux petites communes. « Nous avons beaucoup travaillé sur la gouvernance, expliquent les candidats. Les acteurs publics et les élus des collectivités de petite taille ont besoin d’être accompagnés sur une stratégie. Le Conseil départemental a les moyens de concevoir un accompagnement spécifique. On descendra jusqu’au niveau des communes. »
L’autre mesure concerne le monde associatif, mis à mal par la crise sanitaire. « Les associations vont va avoir besoin d’être solidement soutenues. Nous mettrons en place un fonds spécial Covid de 3 M€ pour les associations, sur le budget 2021/2022, pour redoper le tissu associatif. Aucune association ne doit passer à travers maille », assure Arnaud Viala.
Je veux saluer le travail qu’a mené Sylvie Ayot sur ce territoire. Les gens sont unanimes, elle était présente et elle a fait le boulot. »
Christophe Loubat
« Nous avons des réponses pour apporter des solutions »
Sylvie Ayot resitue quant à elle le programme l’Aveyron Pour Tous sur son canton de Millau 2. « A Aguessac, les gens soulignent le manque de vie. Il y a beaucoup de jeunes, mais pas un café. Demain, on va se mettre au travail pour mettre en place un commerce dans le village. Chez Sévigné par exemple, il y a 350 personnes qui vont pour la plupart se restaurer à Millau. On fera comme j’ai fait à Saint-Jean-du-Bruel où j’ai accompagné l’installation d’un boucher-charcutier, sans aucune subvention du département. Même si l’économie n’est pas une compétence départementale, j’ai pu faciliter cette installation parce que j’étais l’élue de proximité ».
Et ce travail pourrait être utile à d’autres cantons : « On utilise la campagne pour mettre en place tous les plans d’action, pour être prêts quand nous serons élus le 1er juillet. Nous faisons encore des rencontres pour alimenter notre projet, et ce qui se fait sur Millau 2 peut servir par exemple à un canton du nord du département. »
« Que ce soit au niveau de la situation économique, du retour des adhérents dans les associations, de la formation pour faire rester les jeunes sur notre territoire, de tout ce qui tourne autour de la santé, nous avons des réponses pour apporter des solutions à plus ou moins long terme », concluent les candidats.
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