Santé

Coronavirus. La situation est en « nette amélioration » en Occitanie

Ce mardi 11 mai en fin de matinée, Pierre Ricordeau, directeur de l’ARS Occitanie, a donné rendez-vous à la presse à l’occasion d’une visioconférence. Et une fois n’est pas coutume, les nouvelles sont plutôt bonnes.

« Les indicateurs sont bien orientés, a-t-il déclaré sans attendre. La situation est en nette amélioration sur l’ensemble de la région Occitanie, la baisse est générale. »

En l’espace de deux semaines, le taux de positivité a en effet baissé de plus de 50 %, passant de 8,5 % à 4 %. La région se retrouve donc en dessous du seuil d’alerte, établi à 5 %.

En une semaine, le taux d’incidence a quant à lui baissé de 32 %, s’établissant en moyenne régionale autour de 130 pour 100.000 habitants.

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Pierre Ricordeau souligne aussi que le variant anglais est largement majoritaire, les variants sud-africain et brésilien représentants moins de 2% des cas.

Moins de 400 hospitalisations la semaine dernière

Cette nette embellie se ressent au niveau des hospitalisations. Le nombre de cas graves s’oriente à la baisse en soins critiques comme en hospitalisations conventionnelles. Alors que 850 nouvelles hospitalisations par semaine étaient enregistrées lors du pic de la troisième vague, il y en aurait eu moins de 400 la semaine dernière. Mieux, moins de 100 patients ont été admis en réanimation la semaine dernière, contre 230 lors du pic.

« En Occitanie, l’engagement de nos équipes soignantes a été à nouveau exceptionnel face à cette troisième vague », assure le directeur de l’ARS, en saluant « les équipes hospitalières publiques et privées, toujours très mobilisées. »

2,5 millions de doses administrées

Au niveau de la vaccination, quelque 306.525 personnes ont reçu une injection la semaine dernière, un record. Au total, 2,5 millions de doses ont été administrées en Occitanie. 1,7 million d’habitants ont déjà reçu une première injection. C’est près de 37 % des plus de 18 ans, et 78 % des plus de 65 ans. Près de 748.000 personnes ont déjà reçu les deux doses.

Mais attention, le déconfinement progressif va à nouveau favoriser les interactions. « L’essentiel est de continuer à se protéger et à poursuivre les réflexes de dépistage avant de retrouver nos proches les plus fragiles. Les tests sont accessibles à tous. Se faire dépister, c’est rapide. Et c’est une sécurité pour tous », prévient Pierre Ricordeau.

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