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« Silex or not Silex ? »

« À titre personnel, j’ai choisi mon camp : je suis Silex. Projet participatif construit pas à pas avec la dernière municipalité, voté à l’unanimité, le Silex est un magnifique projet qui enrichira l’offre culturelle de notre territoire.

La décision abrupte d’y renoncer sans concertation, de la nouvelle majorité municipale est incompréhensible. Le Silex intègre en effet parfaitement les idées défendues par la nouvelle maire de Millau qui revendiquait dans son document de campagne électorale :

« Nous renforcerons l’identité du CRÉA, non seulement sur l’innovation et les nouvelles technologies avec le projet SILEX (fablab, musiques actuelles…), mais encore sur sa vocation de lieu ressource pour le monde associatif. »

Il n’est jamais bon politiquement de se dédire moins d’un an après son élection. Ce projet s’inscrit dans la même veine que celui pensé lors de la création du CRÉA par la municipalité de Gérard Deruy, lieu de culture, d’éducation populaire, intergénérationnel, pour les associations, pour les familles aux revenus modestes.

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Abandonner un tel projet, c’est abandonner l’idée que l’on peut faire de la politique autrement, en associant les citoyens à la construction d’un projet au cœur de la ville de Millau. Alors pourquoi une décision aussi brutale ?

Parce que le projet était porté par Karine Orcel, adjointe à la culture de la précédente municipalité ? Je ne veux pas croire à cette explication, qui va à l’encontre d’un nécessaire consensus sur les projets municipaux d’autant plus que l’actuelle majorité avait voté en faveur du Silex lors de la précédente mandature.

Pour des raisons financières ? Qu’une nouvelle majorité reprenne les dossiers les uns après les autres à son arrivée aux affaires cela va de soi, mais décider l’abandon pur et simple d’un tel projet ne va pas dans le sens de l’intérêt général. Le volet financier ne peut-il pas être remis à l’étude en y associant une réflexion quant à une participation du département, de la région et de l’intercommunalité, d’autant que la portée de ce projet dépasse largement la simple commune de Millau.

En l’absence d’explication claire, je ne peux que demander à la maire de Millau de revenir sur sa décision et de rouvrir le dossier du Silex. Ce merveilleux projet a le droit à une nouvelle chance ».

Jean-Dominique Gonzales, conseiller départemental de Millau 1

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