Education

Millau. Professeurs et élèves du lycée Jean-Vigo demandent 110 h, « quoi qu’il en coûte »

Comme ils l’avaient annoncé, une soixantaine de représentants des enseignants, de parents d’élèves FCPE et d’élèves du lycée Jean Vigo ont manifesté cet après-midi, pour dénoncer une nouvelle fois « une baisse considérable des moyens pour l’année 2021-2022 : -12 % du budget alloué aux enseignements ».

« Emmanuelle Gazel, la maire de Millau, nous a apporté son soutien à travers un courrier adressé à la directrice académique des services de l’Éducation nationale (DASEN), elle a contacté Carole Delga (présidente de la Région Occitanie, NDLR) qui à son tour a fait une lettre au recteur, le député Arnaud Viala nous a reçus et il va se rapprocher du ministre de l’Education, la semaine dernière deux professeurs, Jean-Yves Bou et Joëlle Compère ont rencontré la DASEN et nous allons rencontrer le président du Conseil départemental Jean-François Galliard demain… On a l’impression que rien n’y fait », se désole Robert Marcos, professeur d’espagnol, dont la continuité de la spécialité est sur la sellette.

« Quand on nous répond, c’est pour nous dire qu’il faut que nos classes soient à 36, comme à Toulouse, continue-t-il. Ça veut dire la fin de notre allocation progressive des moyens, ce qui fait que nous n’avons plus aucune possibilité de dédoubler les classes, de proposer de l’aide personnalisée, d’aider les élèves pour leur orientation… Et toujours la perte de 110 heures pour la rentrée prochaine. Du bout des lèvres, on évoque juste le possible sauvetage de la spécialité espagnol… »

« Avec la DASEN, il n’y a aucune ouverture, aucun dialogue, contrairement aux années précédentes, affirme de son côté Jean-Yves Bou, professeur d’histoire géographie. Les seules réponses que l’on reçoit sont des calculs mathématiques, des algorithmes. Il faudrait tout faire, mais on ne nous donne pas une heure en plus pour le faire… ».

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Passage devant le collège Marcel Aymard. « Ils sont concernés, ce sont pour la plupart de futurs élèves de Jean Vigo », explique un professeur.

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