Actualité

Millau. Les mains vertes de la ville

Millau est une commune fleurie en toutes saisons. Derrière chaque espace vert, chaque rond-point, chaque parc, chaque fleur se cachent les mains vertes de la ville. Le service espaces verts et naturels travaille toute l’année sur des missions pour faire cohabiter harmonieusement la nature et la cité dans une gestion responsable et respectueuse de l’environnement.

Sur les berges du Tarn à la Maladrerie sont installées les serres municipales de Millau. Sur ces 8000 m2 de terrain, dont 2 320 m2 de serres, les jardiniers plantent, cultivent et soignent les arbres et les plantes qui ornent la ville. Les employés municipaux sont chargés de l’entretien de 37 hectares de zones vertes et 35 hectares d’espaces naturels (forêts des arbres de 1789).

© Millavois.com

Le service espaces verts et naturels dirigé par Alfredo Perez depuis 2016 emploie 25 agents de plusieurs corps de métier qui sont répartis dans des équipes (Est et Ouest). Ils s’occupent de l’élagage et de la gestion du patrimoine arboré (pieds d’arbres fleuris ou libres) ainsi que des ruisseaux et des bassins.

Dans l’équipe « support », un plombier-fontainier intervient sur tout le réseau d’arrosage de la ville, les bassins et les fontaines et un spécialiste conduit les engins mécanisés et les entretient régulièrement.

Publicité

Deux agents se consacrent à la production des fleurs à la serre. Selon les périodes de l’année, les employés renforcent l’une ou l’autre des équipes sur différentes missions. 90 % de leur travail est réservé à de l’entretien (tonte, taille), le reste c’est de l’aménagement ou de la réparation après des actes de vandalisme (piétinement, casse gratuite) et des missions liées à l’évènementiel (Templiers, Natural Games, réceptions).

25 000 plantes par an

25 000 plantes sortent des serres municipales tous les ans, un chiffre en diminution en raison d’une gestion plus écoresponsable des espaces verts. Le service a fait le choix judicieux de planter davantage de plantes vivaces, de variétés annuelles ou bisannuelles, des espèces mieux adaptées au climat qui nécessitent moins d’eau et moins de main-d’œuvre. Les jardinières ont elles, peu à peu disparu des trottoirs millavois. Trop gourmandes en eau, en 5 ans 117 d’entre elles ont été supprimées de la ville même si 140 jardinières et suspensions fleurissent toujours les rues.

Les employés municipaux délimitent un enclos dans le parc de la Victoire
réservé à l’écopastoralisme dans lequel les bêtes assurent l’entretien !

Tout le « floral » est planté et cultivé sur place, selon divers procédés (boutures, graines, micromottes). Les plantations qui seront dans les espaces verts au mois de mai ont été mises en production au début du mois de mars. Pour les arbres et les arbustes, la mairie cotise à la pépinière départementale de Salmiech. Chaque année, elle adresse des vœux et selon les disponibilités et la concurrence, va chercher entre 50 et 100 sujets à planter. Une centaine d’arbres par an prenaient jusqu’alors racine dans le sol millavois, là aussi, ce nombre diminue petit à petit même si l’arbre retrouve sa place en ville. Le choix des variétés fait l’objet d’une mûre réflexion liée à son entretien et à son emplacement.

La gestion différenciée

Tous les espaces verts de Millau sont soumis au plan de gestion différenciée. Ils sont tous classés en quatre catégories selon des critères de localisation, de fréquentation et d’usage. À titre d’exemple, le Mandarous et le Gourg de Bades sont en catégorie 1 et nécessitent un entretien régulier, certains ronds-points ou entrées de ville sont classés en catégorie 2, des secteurs comme le boulevard Jean Gabriac, en catégorie 3 et un champ communal sans plantation est en catégorie 4.

Le niveau et le rythme des interventions ne sont pas les mêmes d’un secteur à l’autre ce qui permet une meilleure gestion des équipes, mais surtout, cette sectorisation préserve l’environnement en intervenant moins sur la nature. La tonte qui n’est plus automatique, « le fauchage tardif » permet à la biodiversité de se développer dans les « herbes folles » qui abritent tout un écosystème vital à l’équilibre naturel local. Certaines zones naturelles sans plantation (environ 4 ha) sont entretenues par des animaux en « éco pastoralisme ».

La ville est également engagée dans une politique « Zéro Phyto », sans polluant chimique et ses déchets verts sont broyés et réutilisés pour le paillage des végétaux afin de préserver l’humidité aux pieds des plantations.

Des projets verts

La municipalité a mis en route et a planifié une vraie grappe de projets verts dans lesquels le service espace vert et naturel sera pleinement mobilisé et acteur.

Les employés municipaux de la serre travaillent pour laisser à la nature la place qui est la sienne en ville et la valoriser. Derrière chaque fleur et chaque arbre planté, il y a un homme ou une femme, mais surtout, la volonté commune d’un raisonnement de « développement durable », véritable ADN du service.

© Millavois.com

Bouton retour en haut de la page