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Sud-Aveyron. Esther Wöhrel réalise une étude sur l’utilisation des plantes et a besoin de vos témoignages !

Après une licence en biologie des organismes, des populations et des écosystèmes à l’université Paul Sabatier de Toulouse, Esther Wöhrel a eu envie de revenir sur sa terre natale en sud-Aveyron. Pendant cette année de césure, elle s’est inscrite à « l’école lyonnaise des plantes médicinales et des savoirs naturels » pour suivre une formation d’ethnobotaniste.

C’est dans ce cadre qu’elle doit réaliser une étude sur l’utilisation des plantes et végétaux en sud-Aveyron afin de compléter sa formation et la présenter en fin de parcours. Elle est axée sur la recherche « sans être vraiment scientifique et intègre un côté sciences humaines ».

Son but est de recueillir un maximum de témoignages auprès des habitants du territoire concernant la façon dont étaient utilisés les plantes et les végétaux dans le sud-Aveyron et dans quelles mesures (nourriture, médecine, soins…).

Pour cela, elle recherche des témoignages sur le rapport entre les plantes et les hommes du début du XXe siècle à nos jours.

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Je voudrait rencontrer des personnes qui ont des souvenirs ou des anecdotes sur l’usage des plantes d’antan surtout de la part des femmes, car c’étaient elles qui étaient chargées de s’occuper du foyer ».

Tous les usages l’intéressent et plus précisément les usages médicinaux et alimentaires comme la tisane de thym pour le rhume, le lait jaune utilisé sur les verrues, les remèdes de grand-mères pour les petits bobos du quotidien.

Recueillir et transmettre

Si la majeure partie du travail de l’enquête réside dans la récolte et le traitement d’information, la jeune ethnobotaniste complètera ses connaissances personnelles et surtout, connaitra mieux son pays.

« Je veux mettre en valeur la flore d’ici, c’est un retour aux sources,  je vais connaitre et découvrir la flore locale d’un milieu à l’autre, d’un territoire à l’autre ».

Mais elle avoue avoir aussi envie de « transmettre et faire en sorte que ces connaissances, ces traditions, ces usages ne se perdent pas dans le temps ».

C’est pourquoi, de ce travail, après l’avoir présenté dans le cadre de ses études, Esther aimerait beaucoup réaliser une exposition itinérante destinée aux habitants du sud-Aveyron.

Dans l’avenir, elle s’imagine être sur le terrain auprès de collectivités peut être, pour des animations nature, et la protection d’espèces au service d’un territoire. Dans tous les cas, elle ne dévira pas de cette voie, ce fil rouge qu’elle suit depuis sa jeunesse comme une évidence, elle continuera de défendre l’écologie au sens large  : « Je veux remettre la nature au centre des préoccupations ».

Pour contacter Esther : 07 85 40 82 73 ou wohrel.e@gmail.com

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