[dropcap]L[/dropcap]e mouvement d’occupation des lieux de culture s’étend également sur Millau, au théâtre de la Maison du Peuple. Ce théâtre chargé de luttes est occupé jour et nuit par plusieurs dizaines d’intermittents du spectacle, de syndicalistes et de citoyens.
Il n’est pas question pour eux de minimiser la crise sanitaire, mais de revendiquer qu’elle ne se double pas d’une crise sociale et culturelle insurmontable qui serait un désastre pour l’ensemble de la société.
Derrière les revendications du monde la culture – prolongation de l’année blanche, mesures d’accompagnement pour celles et ceux qui ne peuvent pas travailler, réouverture des lieux de culture avec des dispositions sanitaires, mesures d’accompagnement à la reprise – ils revendiquent aussi pour toutes celles et ceux qui sont touchés par l’intermittence et la précarité de l’emploi.
Pour eux comme pour nous, il est incompréhensible et scandaleux que les lieux de culture aient été déclarés comme « non essentiels » alors que les salles de théâtres, de cinéma sont des lieux où les protocoles sanitaires sont respectés.
Ce sont des lieux de partage, de débat, de démocratie, d’éveil dont nous avons bien besoin en permanence et plus encore en ces temps de crise.
Le gouvernement a fait le choix de sacrifier la culture, un choix injuste et inutile.
La section de Millau du PCF appelle la population et les élus locaux à soutenir la lutte légitime du collectif des « non essentiels » et de participer aux assemblées générales qui ont lieu tous les jours à 13 heures à la Maison du Peuple.
Pour la section de Millau du PCF,
Martine Perez
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