[dropcap]L[/dropcap]e week-end dernier, les gendarmes de Belmont sur Rance verbalisent le propriétaire d’un snack-bar pour non-respect de l’arrêté préfectoral lié à la Covid-19.
Mécontent de sa verbalisation, deux jours plus tard, sous l’effet de l’alcool et des produits stupéfiants, l’individu va harceler la gendarme à l’origine de la verbalisation en lui envoyant plusieurs SMS insultants et en la menaçant au téléphone. Complètement hors de lui, il en vient même à détériorer son propre domicile à l’aide d’un engin de chantier. Alertés par son comportement dangereux, les gendarmes interviennent pour l’interpeller.
À leur arrivée, il monte dans un fourgon-pompe de plusieurs tonnes pour s’échapper en fonçant délibérément vers les militaires. Après une course poursuite à travers champs, il sera arrêté non sans mal par les gendarmes du Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie (PSIG) de Saint-Affrique.
À l’issue de la garde à vue, le quadragénaire a été jugé en comparution immédiate par le tribunal judiciaire de Rodez pour les délits d’appels téléphoniques malveillants réitérés, outrage a une personne dépositaire de l’autorité publique, tentative de meurtre sur une personne dépositaire de l’autorité publique, conduite d’un véhicule en ayant fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants et sous l’empire d’un état alcoolique et dégradation volontaire.
Condamné à 24 mois de prison dont 6 mois ferme, son permis de conduire a été annulé. Il devra, en outre, payer des dommages et intérêts aux gendarmes.