« Si on avait voulu la mort d’un village, on n’aurait pas fait mieux », assure un habitant de Salles-Curan. En effet, l’artère principale, qui va de la place de la mairie jusqu’au bas de la rue de la Confrérie est « sclérosée ».
Qu’y voit-on ? Uniquement des gens masqués qui viennent faire leurs emplettes à la sauvette dans les commerces dits de première nécessité (épicerie, pharmacie, tabac-presse, boucherie). Chacun se tient à distance, on se fait un signe de la main, bonjour bonsoir…
Les bistrots et restos, établissements essentiels à la vie sociale, surtout en milieu rural, restent eux toujours fermés. Bien que sous perfusion gouvernementale (ce n’est que du goutte à goutte !) leur avenir reste plus qu’incertain.
Il y a pourtant ceux qui tiennent le coup et positivent quand même, comme Mimi et Antonio de l’Excepcíon qui envisagent une réouverture prochaine dans un cadre rénové.
Il y a aussi ceux pleins de courage qui ont repris une affaire fermée depuis quelque temps et se préparent malgré la crise pandémique à recevoir une nouvelle clientèle (la Terrasse et le Bellevue).
Enfin l’hôtel-restaurant les Tilleuls aurait-il trouvé repreneur et se préparerait-il à une ouverture dès le début de la saison pour peu que le gouvernement ne vienne pas contrarier les projets de revitalisation du village par des arrêtés sanitaires que la profession ne comprend plus ?
« Seule la réouverture de tous ces établissements redonnera vie à la communauté locale et revigorera le flux touristique », assure cet habitant. Espérons que ce sera pour très bientôt.