Santé

Coronavirus. L’Aveyron parmi les départements les moins impactés d’Occitanie

Après un an de crise sanitaire, l’Aveyron semble peu à peu sortir la tête de l’eau. Même si la partie est loin d’être gagnée contre le virus, le département fait partie des quatre dans lesquels le taux d’incidence est le plus bas de la région Occitanie.

Le directeur de l’ARS Pierre Ricordeau a fait un point de la situation épidémiologique en Occitanie. « La deuxième vague dont nous ne sommes pas encore sortis aura été plus longue et plus forte que celle qui avait marqué le début de l’épidémie, au mois de mars dernier mais semble montrer des signes de faiblesse ».

À ce jour, même si la situation s’améliore, le directeur de l’ARS explique que « le système de santé est toujours sous pression, et ce, depuis plusieurs mois, et avec peu de marge pour absorber le choc en cas de reprise de l’épidémie ». La crainte concerne surtout le variant anglais. Il est celui qui se développe le plus dans la région et qui pourrait être à l’origine d’une reprise de l’épidémie dans les semaines à venir.

La situation est pour l’heure maitrisée, mais elle reste fragile. Pour cette raison, il est nécessaire de poursuivre la vaccination et de rester extrêmement prudent ».

L’Aveyron bon élève

Globalement, et même si d’un département à l’autre il y a des écarts notables, on constate une baisse significative du taux d’incidence dans la région depuis trois semaines. Il est à ce jour de 150 pour 100 000 habitants alors qu’on avait atteint 225 après une augmentation constante depuis mi-décembre.

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En Occitanie quatre départements ont un taux d’incidence de 100 : Le Lot, les Hautes-Pyrénées, Les Pyrénées-Orientales et l’Aveyron.

Des chiffres rassurants, mais pas acquis

Les hospitalisations ont considérablement diminué. Alors qu’il y a à peine un mois l’Occitanie enregistrait 170 entrées par semaine, les patients admis chaque semaine seraient à ce jour environ une centaine.

Le nombre de contaminations dans les EHPAD est lui aussi en diminution (80/semaine), comme celui des décès constatés dans les centres hospitaliers.

Pierre Rocordeau estime que l’ensemble des indicateurs dans leur globalité montrent un recul de l’épidémie. Toutefois, la situation reste fragile. Dans certains départements, « l’accalmie ne pourrait être que de courte durée ». Il confie que « le nombre de contaminations repart même à la hausse et que les variants y sont majoritaires ». Il appelle donc à respecter scrupuleusement toutes les mesures qui sont prises pour lutter contre la propagation du virus.

Toutefois, les effets de la vaccination commencent à se faire sentir. Au 3 mars en fin de journée, 500 000 personnes auront été vaccinées. « Les indices semblent montrer que dans la tranche d’âge des 75 ans et plus, l’évolution à la baisse du taux d’incidence est plus marquée ». Combinée à un réchauffement des températures, la vaccination massive qui se met en place et qui connaitra son apogée au mois d’avril pourrait bien faire barrage à l’épidémie.

Le directeur de l’ARS s’il reste prudent, estime tout de même que « ces signaux sont porteur d’espoir », il renouvelle son massage de grande prudence et de strict respect des mesures sanitaires pour sortir le plus vite possible de cette situation.

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