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Entre 2013 et 2018, Millau a perdu des habitants

Les chiffres de l'INSEE sont tombés. Le département de l'Aveyron compte 279.274 habitants au 1er janvier 2018. Une population relativement stable entre 2013 et 2018 (+ 0,1 %), comme sur le cycle précédent.

Avec 279.274 habitants au 1er janvier 2018, l’Aveyron est le 7e département le plus peuplé de la région Occitanie, entre l’Aude et le Tarn-et-Garonne. Au classement des départements métropolitains, l’Aveyron occupe la 74e place, derrière l’Orne et devant les Ardennes. L’agglomération la plus peuplée est celle de Rodez avec 47.666 habitants. Deux communes dépassent les 20.000 habitants : Rodez et Millau.

Un certain dynamisme démographique… à Rodez

Dans le département de l’Aveyron, la population est stable entre 2013 et 2018 grâce à un solde migratoire dynamique de + 0,5 % par an, qui compense un déficit naturel (- 0,4 %).

La moitié des communes du département gagnent de la population, notamment celles situées sur l’axe Baraqueville – Rodez – Espalion au centre du département, plus à l’ouest celles situées entre Villefranche-de-Rouergue et Figeac, et enfin au sud, celles autour de Millau.

À l’opposé, deux zones connaissent un déclin de population sur la période 2013-2018 : le bassin de Decazeville à l’ouest, et la région de Saint-Affrique (les effets de l’installation de la 13e demi-brigade de Légion étrangère ne sont pas encore visibles sur la période).

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Principales communes du département

Parmi les principales unités urbaines (agglomérations) de l’Aveyron, seule celle de Rodez connaît une évolution positive de sa population entre 2013 et 2018 (+ 0,5 % par an), essentiellement portée par un solde migratoire excédentaire. C’est la seule grande agglomération à ne pas accuser de déficit naturel. En son sein, ville-centre et couronne connaissent un taux de progression équivalent de leur population.

Les quatre autres principales agglomérations perdent quant à elles des habitants sur la période, avec des taux de variation compris entre – 1,3 % par an pour Decazeville et – 0,2 % pour Millau et Villefranche-de-Rouergue.

L’agglomération de Decazeville est la seule à cumuler des soldes naturel et migratoire négatifs, et la population de sa ville-centre chute de – 2,0 % par an sur la période.

Principales unités urbaines du département

Une croissance démographique constante, mais ténue

Au niveau départemental, la population reste relativement stable (+ 0,1 %) sur la période récente (2013-2018) comme sur la période précédente (2008-2013). Toutefois, entre ces deux périodes, le déficit naturel s’est creusé, passant de – 0,2 % par an à – 0,4 % par an, mais il reste compensé par le solde migratoire, unique moteur de la très légère croissance démographique du département.

La croissance démographique de l’unité urbaine de Rodez s’amplifie par rapport à 2008-2013, passant de + 0,3 % par an à + 0,5 %. La dynamique est encore plus notable pour la ville centre de Rodez : alors qu’elle perdait de la population entre 2008 et 2013 (- 0,7 % par an), elle connaît un regain important sur la période suivante (+ 0,5 % par an entre 2013 et 2018).

Dans les autres principales agglomérations du département, l’évolution de population 2013-2018 se dégrade par rapport à 2008-2013, en raison principalement de déficits naturels qui se creusent.

Aire d’attraction des villes

Les aires d’attraction des villes aveyronnaises

Sur les 75 aires d’attraction des villes dont la commune centre se trouve en Occitanie, le département de l’Aveyron en compte six. Ils sont 214.622 Aveyronnais à résider dans l’une de ces six aires, ce qui représente trois habitants sur quatre du département. Celle de Villefranche-de-Rouergue empiète sur le Lot et le Tarn-et-Garonne.

Entre 2013 et 2018, trois de ces six aires d’attraction des villes connaissent une augmentation de leur population : Rodez, Millau et Espalion. Pour chacune d’elles, cette évolution est due à l’excédent migratoire, le solde naturel étant négatif ou nul. Avec un taux de croissance de + 0,5 % par an, celle de Rodez connaît la démographie la plus dynamique.

Par ailleurs, plus de 7.600 habitants résident dans l’aire d’attraction d’une ville située hors du département (aires d’attraction de Figeac, Lacaune ou Lodève).

En dehors de ces aires, 57.012 Aveyronnais résident dans une des communes situées en dehors de l’attraction des villes, soit un habitant sur cinq. Ces dernières maintiennent presque leur population : elles perdent au total quelques centaines d’habitants entre 2013 et 2018.

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