Il a été réalisé à la discothèque le Plô à Saint-Affrique avec deux danseuses de l’association Closer Music et deux actrices. Il fait partie des projets que le rappeur met en commun avec l’association millavoise.
La musique est enregistrée dans son studio indépendant de 18 m2 qu’il a aménagé chez lui et dans lequel il reçoit volontiers de jeunes talents qu’il aide à se lancer en leur prodiguant des conseils.
J’essaie de dégoter de jeunes talents, certains ont à peine 12 ou 13 ans. On s’entraide, on échange des idées, je ne demande rien, juste de la courtoisie. Je donne ce que je sais faire ».
Florian Math a commencé très jeune à écrire, et depuis qu’il a 13 ans, il ne s’est jamais arrêté. Pour les arrangements musicaux, il fait appel à un indépendant, son truc à lui, c’est les mots : « Je n’ai pas le flow, mais j’ai l’écriture ». Son style c’est le « rap conscient » celui qui délivre un message : « il faut qu’il dise quelque chose ! »
Il est bercé et inspiré par Kool Shen, Seth Gueko ou encore Sinic qu’il apprécie particulièrement « pour sa plume et ses métaphores ».
Ce ne sont peut-être pas les rappeurs les plus populaires, mais j’écoute d’abord les paroles avant d’aller plus loin. »
Florian Math vient d’une grande cité et a fait de son parcours et de son histoire une force pour délivrer un message positif.
Même s’il y a du négatif, j’ai su relativiser les choses. Je veux montrer qu’on peut toujours s’en sortir ».
D’autres projets sont en cours avec des jeunes et des figures du milieu du rap, dès qu’il le pourra Florian Math ira travailler avec eux pour toujours délivrer un message et faire voyager ses mots. Récemment, il a même fait participer sa fille, « juste pour lui faire plaisir » !
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