Jeudi 26 novembre, la direction du centre hospitalier de Millau a tenu son point presse hebdomadaire sur la situation sanitaire de l’établissement. Depuis la semaine dernière, le nombre de patients positifs à la covid-19 hospitalisés à Millau est en diminution. Les Ehpad, quant à eux, ne comptent à ce jour plus aucun cas positif. Pour autant, il n’est pas encore question de fermer les zones de covid+ à l’hôpital.
Le 26 novembre, seuls quatre patients sont hospitalisés dans l’établissement millavois. Ils occupent les lits de la zone covid+ de SSR (Soin de Suite et Réadaptation). Les dix lits de la zone covid+ de médecine sont vides. Le directeur du centre hospitalier Didier Bourdon explique que « même si la question se posera dans les prochaines semaines, il n’est pour le moment pas envisageable de fermer la zone covid+ de Millau ».
« Nous allons certainement diminuer le nombre de lits dans les zones covid+ pour faire face à la forte demande de médecine traditionnelle, mais il ne serait pas raisonnable de la fermer, car nous n’avons pas de visibilité ».
Ainsi, dans les prochains jours, « un autre bloc pourrait peut-être rouvrir, dans le cadre d’une reprise intelligente et progressive de l’activité de médecine traditionnelle ».
Plus de cas positifs dans les Ehpad
Dans les Ehpad millavois, il n’y a plus aucun cas positif à la Covid-19. Les derniers tests effectués à Saint-Anne sont tous revenus négatifs. Selon les consignes de l’ARS (Agence Régionale de Santé), un test antigénique préventif sera effectué sur le personnel du site de Saint-Côme.
Les visites sont quant à elles toujours soumises aux mêmes règles et les mesures sanitaires doivent impérativement être respectées.
En ce qui concerne le personnel, 25 soignants avaient contracté le virus depuis le début de la deuxième vague, aujourd’hui, ils ont tous repris le travail.
La tendance à la baisse annoncée il y a une semaine semble donc se confirmer. Cependant, la direction du centre hospitalier reste sur la réserve, d’autant que sur le secteur de Saint-Affrique, les chiffres stagnent et que le nombre d’hospitalisations est plus important. Une différence « que les professionnels ne s’expliquent pas ».
« Cette forte décrue à Millau nous interroge par rapport à la situation de Saint-Affrique et nous amène à beaucoup de prudence, nous savons qu’il suffit d’un cas et qu’à tout moment, l’épidémie peut repartir au sein du centre hospitalier malgré toutes les précautions que l’on a prises ».
